Mois : avril 2015
Mercredi 15 avril 2015
Mardi 14 avril 2015
Lundi 13 avril 2015
Jamais j’entends rêver d’une démocratie mondiale qui serait centrée sur l’Asie.»
Vendredi 10 avril 2015
Jeudi 9 avril 2015
il a pris mon dossier, il l’a mis à la poubelle
et il m’a dit : ce qui est compte ce n’est pas votre dossier, c’est le passé. Ce qui compte c’est ce que vous êtes et ce en quoi vous croyez !»
Le mot du jour est constitué des premiers mots qu’a tenus le directeur de cet établissement à Laetitia. Il avait sur son bureau le gros, le lourd, le “mauvais” dossier de Laetitia Sauvage.
«Le directeur m’a regardé droit dans les yeux, il a pris mon dossier, il l’a mis à la poubelle et il m’a dit : ce qui est compte ce n’est pas votre dossier, c’est le passé ce qui compte c’est ce que vous êtes et ce en quoi vous croyez !»
A la fin de cet entretien elle a fait cette réflexion : «C’est incroyable, jamais je n’ai été traitée ainsi »
Et elle a eu son bac.
Et elle est allée faire du bénévolat au Burkina Faso à 18 ans, expérience qui l’a incitée à reprendre des études en France.
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Mercredi 8 avril 2015
La mort les a frappés sans demander leur âge puisqu’ils étaient fautifs d’être enfants d’Arménie.»
Il y a 100 ans commençait un des évènements du XXème siècle qui ont montré que la civilisation n’était qu’un vernis qui pouvait sauter en quelques instants pour dévoiler les abimes monstrueux que notre humanité cachait.
Les arméniens commémorent le génocide arménien le 24 avril. Parce que le 24 avril 2015 correspond à l’arrestation de 300 intellectuels et notables arméniens à Constantinople et a été suivi par tout le mécanisme génocidaire.
Mais le 8 avril 1915, il y a 100 ans, jour pour jour, à Zeitoun, ville de Cilicie au Nord l’Alep, les exactions commençaient : <Massacres à Zeïtoun>
Quelques semaines auparavant les russes venaient de battre les troupes turques.Le gouvernement “jeune turc” a alors accusé les arméniens chrétiens d’avoir trahi l’empire ottoman. D’autres raisons plus obscures existaient aussi.Le génocide fut d’abord une déportation des arméniens vers des régions hostiles.
Mais ces déportations qui déjà, en eux-mêmes, entrainaient ce peuple désarmé vers la mort, se sont accompagnés d’horreurs sans nom.
Comme dans tout génocide, les acteurs de ce crime ont d’abord regardé le peuple victime comme des sous hommes à qui on pouvait tout infliger.Les turcs ont beaucoup délégué d’atrocités à des supplétifs issus d’un autre peuple de l’empire : les Kurdes.
Si vous ne savez pas, regardez ce <Film documentaire d’Eric Friedler : Aghet le génocide arménien>
«Aghet» est un mot arménien qui signifie catastrophe.Mais pour mettre des mots sur cette faille de l’humanité, il faut comme souvent en appeler au poète et à l’artiste.Ici Charles Aznavour, enfant de ce peuple :
Ils sont tombés…
«Ils sont tombés, sans trop savoir pourquoi
Hommes, femmes, et enfants qui ne voulaient que vivre
Avec des gestes lourds comme des hommes ivres
Mutilés, massacrés, les yeux ouverts d’effroi.
Ils sont tombés en invoquant leur Dieu
Au seuil de leur église ou au pas de leur porte
En troupeau de désert, titubant, en cohorte
Terrassés par la soif, la faim, le fer, le feu.
Nul n’éleva la voix dans un monde euphorique
Tandis que croupissait un peuple dans son sang
L’Europe découvrait le jazz et sa musique
Les plaintes des trompettes couvraient les cris d’enfants.
Ils sont tombés pudiquement, sans bruit,
Par milliers, par millions, sans que le monde bouge,
Devenant un instant, minuscules fleurs rouges
Recouverts par un vent de sable et puis d’oubli.
Ils sont tombés, les yeux pleins de soleil,
Comme un oiseau qu’en vol une balle fracasse
Pour mourir n’importe où et sans laisser de traces,
Ignorés, oubliés dans leur dernier sommeil.
Ils sont tombés en croyant, ingénus,
Que leurs enfants pourraient continuer leur enfance,
Qu’un jour ils fouleraient des terres d’espérance
Dans des pays ouverts d’hommes aux mains tendues.
Moi je suis de ce peuple qui dort sans sépulture
Qui choisit de mourir sans abdiquer sa foi,
Qui n’a jamais baissé la tête sous l’injure,
Qui survit malgré tout et qui ne se plaint pas.
Ils sont tombés pour entrer dans la nuit
Eternelle des temps, au bout de leur courage
La mort les a frappés sans demander leur âge
Puisqu’ils étaient fautifs d’être enfants d’Arménie.»
<Ici Aznavour dans une de ses interprétations de sa chanson>
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Mardi 7 avril 2015
On démarre le XXème siècle avec 1,8 milliards d’humains aujourd’hui nous sommes à 7,2 milliards mais il y a le même nombre de gens qui ont faim : 800 millions. L’agriculture est donc parvenue à nourrir un beaucoup plus grand nombre d’humains avec les mêmes terres cultivables.
Les démographes attendent encore l’arrivée de 2 milliards et demi d’humains au-delà de 2050, puis la population mondiale devrait stagner à 9,5 milliards.
Mais au XXème siècle “c’était facile”, on a prélevé énormément de ressources non renouvelables pour produire de plus en plus : on a utilisé de plus en plus de terres, d’eau, d’engrais, de pesticides, d’énergie et de tracteurs.
Au XXIème siècle il faudra produire plus avec moins : moins de terre, moins d’eau et moins d’énergie : il faudra promouvoir une agriculture écologiquement intensive et non plus chimiquement intensive.
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Ne plus rien gâcher ! tout est matière première
Modifier nos habitudes alimentaires
Inventer une agriculture écologiquement intensive qui fasse plus et mieux avec moins
Chercher “nos OGM” à notre manière
Promouvoir l’agriculture vivrière dans le monde
Vendredi 3 avril 2015
Le tourbillon de l’eau l’effraie.
Et s’il veut partager notre voyage,
Il doit s’aventurer bien au-delà du sable rassurant du rivage.»
Extrait de la quatrième de couverture : « Delphine Minoui raconte ses années iraniennes, de 1997 à 2009. Au fil de cette missive où passé et présent s’entrechoquent, la journaliste franco-iranienne porte un regard neuf et subtil sur son pays d’origine, à la fois rêvé et redouté, tiraillé entre ouverture et repli sur lui-même. Avec elle, on s’infiltre dans les soirées interdites de Téhéran, on pénètre dans l’intimité des mollahs et des miliciens bassidjis, on plonge dans le labyrinthe des services de sécurité, on suit les espoirs et les déceptions du peuple, aux côtés de sa grand-mère Mamani, son amie Niloufar ou la jeune étudiante Sepideh.
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