Mardi 11 avril 2017

Mardi 11 avril 2017
«Ici, on ne prend pas les candidats au poste suprême avec des pincettes, mais plutôt avec un chariot élévateur. »
Vincent Montgaillard journaliste
lors de sa visite dans le hangar où sont stockés presque un million d’affiches des candidats à la présidentielle
Lors de la revue de presse de dimanche sur France Inter, Frédéric Pommier a rapporté quelques informations sur l’intendance des élections présidentielles et notamment sur les panneaux qui se dressent devant les bureaux de vote et les affiches qui seront collés dessus :
« Il ne reste que deux semaines avant le premier tour, et c’est ce soir, à minuit [C’était le 9 avril] que va débuter la campagne officielle. A partir de cette nuit, les portraits des 11 [candidats] vont donc être collés sur les panneaux en fer installés près des bureaux de vote.
Des affiches stockées jusqu’ici dans un hangar, à Gonesse, au nord de Paris. Visite du lieu dans LE PARISIEN-DIMANCHE, avec le reportage de Vincent Montgaillard. « Ici, raconte-t-il, on ne prend pas les candidats au poste suprême avec des pincettes, mais plutôt avec un chariot élévateur. »
– « Faut mettre Le Pen sur la palette ! », ordonne un manutentionnaire.
– « Enlève-moi le Mélenchon ! », enchaîne son collègue.
– « Et Macron, il est où ? »
– « Dans la benne ! », blague un camarade dans un gilet jaune fluo.
Bienvenue au cœur de la machine, dans cet entrepôt de 3.000 m², abritant un million de posters à la gloire des 11 concurrents. Quelques 700 personnes seront mobilisées pour aller les coller aux 80.000 emplacements de la métropole. C’est l’entreprise ‘France Affichage Plus’ qui pilote les opérations. Elle perçoit environ 2 euros par affiche collée, sachant que le collage officiel, comme l’impression des bulletins de vote, est pris en charge par l’État. Les frais n’entrent pas dans les comptes de campagne, et ils sont réglés par les préfectures, quel que soit le score électoral. « C’est ce qu’on appelle le coût de la démocratie », résume un responsable de la société, précisant que d’un département à l’autre, la tâche est inégale : en Lozère, par exemple, chaque candidat est placardé à 262 reprises, mais dans Nord, c’est 13 fois plus. D’ici une semaine, tout devrait être prêt. Cela dit, légalement, indique mon confrère, « les petites mains ont jusqu’à la veille du scrutin pour achever leur marathon ».
Mais lors de cette revue de presse, j’ai appris autre chose, certains prétendent que le score pourrait être influencé par le numéro du panneau :
« C’est en tout cas ce qu’estiment différents experts : d’après eux, les portraits aux deux extrémités bénéficient d’une meilleure visibilité – il s’agit donc du panneau 1 et du 11, avec une préférence pour le number one, le panneau tout à gauche, censé être celui qu’on distingue le mieux. C’est par tirage au sort, au Conseil Constitutionnel, que les 11 panneaux ont été attribués à chaque candidat. Et Nicolas Dupont-Aignan peut se réjouir : c’est lui qui a hérité du panneau number one. Autre vainqueur de la loterie : celui, donc, dont le portrait va figurer tout à droite, sur le panneau 11 – il s’agit de François Fillon. »
Et à la fin de sa chronique Frédéric Pommier en s’appuyant sur le Figaro annonce pour les prochaines présidentielles de 2022 la naissance d’une nouvelle étoile dans le ciel, étoile qui serait aussi brillante que l’étoile polaire :
«  une nouvelle étoile en 2022 ! Chose rarissime, mais les astronomes semblent vraiment y croire : une nouvelle étoile, aussi brillante que l’étoile polaire, devrait donc apparaître dans cinq ans . Ce sera pile-poil au moment de la prochaine élection présidentielle en France.»

<Cette annonce avait faite dans un blog du Monde dès janvier 2017>

Dans cet article on apprend que cette annonce a été faite par Larry Molnar astronome américain du Calvin College du Michigan qui avec son équipe suit de près deux étoiles invisibles à l’œil nu, situées à quelque 1 800 années-lumière de nous dans la constellation du Cygne.
Ces deux étoiles se rapprochent et pourraient fusionner. Ce qui ne constitue pas pour des étoiles un mariage durable mais plutôt un baiser de la mort. On apprend dans cet article que la fusion crée en effet des chocs entre différentes couches de matière et, en fonction de la masse des étoiles et de la dynamique du processus, une bonne partie de la matière est susceptible d’être éjectée du système dans un véritable feu d’artifice. La nova pourrait être visible pendant des semaines voire des mois.
Larry Molnar annonce cela pour mars 2022.
Mais d’autres scientifiques sont sceptiques.
Dans quel monde vivons-nous si désormais les promesses des scientifiques sont aussi peu crédibles que celles des politiques ?
En tout cas, en mars 2022 nous pourrons juger de la réalisation des promesses de celle ou celui qui sera élu le 7 mai 2017 et de la promesse de Larry Molnar en regardant dans le ciel l’apparition d’une étoile aussi brillante que l’étoile polaire.