Lundi 11 décembre 2017

« Nos parents sont d’un naturel vraiment très optimistes.
Ils nous ont montré que les rêves pouvaient se réaliser,
et que ça valait le coup de tout donner pour les vivre. »
Alice Calvet en parlant des réussites de son frère François Gabart

La course en mer constitue une activité très éloignée de mes centres d’intérêt.

Toutefois, j’ai entendu parler de François Gabart à la revue de presse de France Inter de ce dimanche du 10 décembre et j’en tire une réflexion très féconde sur la confiance et la réussite.

Avant ce dimanche, je ne savais rien de François Gabart, qui est pourtant quelqu’un de très connu, je l’ai compris depuis, dans le sport et notamment dans la voile.

Il a 34 ans, il est charentais et dans son domaine il réussit tout ce qu’il entreprend. En ce moment il fait un tour du monde en solitaire.

Ce <Site> nous apprend que ce dimanche il a franchi l’équateur et qu’il est très en avance par rapport au record du monde qu’il entend battre.

Voici ce qu’en disait la revue de Presse de France Inter évoquée ci-dessus :

« Jusqu’ici, tout réussit à ce surdoué. » Phrase à lire dans LE JDD… Alors, qui donc est ce « surdoué » qui réussit à transformer tout ce qu’il touche « en or »  ? Eh bien c’est un navigateur de 34 ans, le Charentais François Gabart, qui, depuis plusieurs années, remporte toutes les courses auxquelles il participe : le Vendée Globe, la Route du Rhum, la Transat Jacques-Vabre, la Transat anglaise… Et il est actuellement en passe de battre le record du tour du monde en solitaire… Un record détenu par Thomas Coville – c’était il y a exactement un an, il l’on imaginait alors qu’il serait ancré pour longtemps, ce record… Thomas Coville avait mis un petit peu plus de 49 jours… Le tour du monde en 49 jours.

Or s’il poursuit au rythme auquel il s’est lancé, au tout début du mois dernier, François Gabart pourrait donc bien terminer son périple avec quatre à six jours d’avance… Il le raconte, son périple, dans LE JOURNAL DU DIMANCHE… La lutte contre la fatigue et le manque de sommeil, la peur et les souffrances physiques : « En baver, c’est ce que je recherche… Tout donner et puis terminer sur la ligne d’arrivée à bout de force. » Mais, dans LE PARISIEN, qui le présente comme « le petit Mozart de la voile », il dit aussi ses émotions : des instants où les larmes peuvent lui monter aux yeux… Un coucher de soleil ou quand la mer est belle… Des sensations très fortes, quatre ou cinq fois par jours. Et puis, ce qu’il aime surtout, c’est la vitesse… Tant pis si, par moments, par gros temps, des eaux agitées, il risque de casser son bateau… Il prend le risque, il aime le risque, parce qu’il a confiance… Une confiance qui, si l’on en croit sa sœur Alice, lui vient de son enfance – déjà, à l’époque, il se rêvait skippeur. « Nos parents, confie-t-elle, sont d’un naturel vraiment très optimistes. Ils nous ont montré que les rêves pouvaient se réaliser, et que ça valait le coup de tout donner pour les vivre. »

Comme une leçon de vie.

Confiance et optimisme… sur un trimaran. »

Je retiens de tout cela que la force qui anime ce jeune homme vient de la confiance et de l’optimisme que lui ont insufflés ses parents.

Cela n’enlève rien à ses mérites et certainement à une grande part de travail, d’entrainement et de volonté.

Mais au départ il y a la confiance.

La confiance qu’on possède, la confiance qu’on donne, la confiance qu’on reçoit.

J’ai trouvé aussi cette vidéo : <Alice parle de son frère et de son tour du monde>

Un des premiers mots du jour citait Eleanor Roosevelt, épouse du Président Franklin D. Roosevelt «L’avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. »

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2 réflexions au sujet de « Lundi 11 décembre 2017 »

  • 13 décembre 2017 à 8 h 44 min
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    La confiance que l’on donne à ses enfants ou à ceux dont on a la responsabilité est surement un élément déterminant dans leur capacité à se réaliser ou à leur permettre de faire ce qu’on attend d’eux.
    Je ne sais pas si le skippeur surdoué constitue l’exemple qu’il faut garder à l’esprit mais pour moi, outre le fait qu’il appartient au monde de la mer qui ne me fait pas rêver, je trouve qu’il est aussi l’image de cette société de « gagneurs » qui fait beaucoup de ravages collatéraux.
    Je lui laisse quand même le crédit de permettre à certains de vivre l’aventure par procuration.

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  • 13 décembre 2017 à 8 h 51 min
    Permalink

    Je suis d’accord avec toi sur le côté « Winner » du jeune homme qui me dérange aussi un peu. Mais c’est bien sûr, comme tu l’as souligné , la confiance que j’ai voulu mettre en avant dans ce mot.

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