Lundi 10 mars 2014

« Il nous regardait comme si on était des diamants,
et forcément si on vous regarde comme ça,
vous devenez un diamant. »
Pierre Arditi rendant hommage à Alain Resnais
C’est en ce jour du 10 mars qu’aura lieu la cérémonie de l’Adieu à Alain Resnais.
J’ai eu ma première rencontre avec l’œuvre d’Alain Resnais, en 1978 à Strasbourg, en entrant par « Providence ». Dès les premières images je fus fasciné par la maîtrise du cinéaste qui filmait l’introspection et les fantasmes d’un vieil homme se penchant sur son passé.
Par suite j’ai suivi ce grand cinéaste souvent avec enthousiasme toujours avec intérêt que ce soit Mon oncle d’Amérique, On connaît la chanson, I want to go home ou cette extraordinaire performance d’acteurs que fût smoking / no smoking, et encore les herbes folles.
Des films si différents les uns des autres.
Et je trouve merveilleux cet hommage d’un de ses acteurs fétiches.
Il rappelle un point fondamental : le regard de l’autre est essentiel dans nos performances.
Des expériences l’ont montré : des élèves à qui on disait qu’ils étaient formidables avaient de meilleurs résultats que des élèves que l’on critiquait sans arrêt, alors qu’au départ les deux populations n’avaient pas des performances différentes.
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