Il me faut parfois reconnaitre que l’énergie me manque pour écrire ce que j’appelle un mot du jour.
C’est le cas aujourd’hui.
Je vous indique cependant quelques sites qui nous renseignent sur les paroles étranges, de rejet, de haine que beaucoup d’écrivains français ont eu à l’égard de la commune.
Hier, je citais Alexandre Dumas fils sur Gustave Courbet, il ne fut pas le seul.
Un livre a été écrit par Paul Lidsky : « Les écrivains contre la Commune »
Marianne a publié un article : « Flaubert, Zola, Sand…. Quand les écrivains firent bloc contre la Commune de Paris »
France Culture consacre une page à ce sujet « Les écrivains face à la Commune »
Et sur ce <site> vous avez un florilège de ce que ces grands auteurs ont écrit.
Quelques exemples :
Heinrich Heine :
« De leurs mains calleuses, ils briseront sans merci toutes les statues de marbre de la beauté si chères à mon cœur, ils détruiront mes bois de laurier pour y planter des pommes de terre. […] Hélas ! je prévois tout cela, et je suis saisi d’une indicible tristesse en pensant à la ruine dont le prolétariat vainqueur menace mes vers qui périront avec tout l’ancien monde romantique. »
Edmond de Goncourt :
« C’est bon. Il n’y a eu ni conciliation ni transaction. La solution a été brutale. Ç’a été de la force pure. La solution a retiré les âmes des lâches compromis. La solution a redonné confiance à l’armée, qui a appris, dans le sang des communeux, qu’elle était encore capable de se battre. Enfin, la saignée a été une saignée à blanc ; et les saignées comme celle-ci, en tuant la partie bataillante d’une population, ajournent d’une conscription la nouvelle révolution. C’est vingt ans de repos que l’ancienne société a devant elle, si le pouvoir ose tout ce qu’il peut oser en ce moment. » (Journal, mercredi 31 mai 1871)
Anatole France :
« Enfin le gouvernement du crime et de la démence pourrit à l’heure qu’il est dans les champs d’exécution. »
Gustave Flaubert :
« Je trouve qu’on aurait dû condamner aux galères toute la Commune et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l’humanité. On est tendre pour les chiens enragés, et point pour ceux qu’ils ont mordus. » (dans une lettre à George Sand, le 18 octobre 1871)
Vous verrez que même Zola a eu des propos contre la commune
<mot sans numéro>