Jeudi 17/07/2014

Jeudi 17/07/2014
« L’impôt sur le revenu a 100 ans »
Il a été instauré par la loi du 15 juillet 1914
Je n’ai pas voulu reprendre le titre de l’article de Laurent Mauduit sur Mediapart que je joins au message : “Le sinistre centenaire de l’impôt sur le revenu”.
Mais il est vrai qu’on n’entend pas beaucoup commémorer cet évènement qui a constitué une avancée remarquable vers plus de justice de l’impôt. Mais aujourd’hui l’impôt sur le revenu n’a pas bonne presse.
Mauduit écrit : « Commémorant le centenaire de l’impôt sur le revenu, l’Institut des politiques publiques livre une note ravageuse montrant comment, depuis trente ans, ce prélèvement a été progressivement démantelé.
Cette radiographie constitue un réquisitoire contre la politique fiscale conduite par François Hollande, au mépris de « l’esprit de la République ».
C’est un anniversaire important mais que les dignitaires socialistes français, oublieux des combats de leurs glorieux prédécesseurs, se sont bien gardés de commémorer : instauré par la loi du 15 juillet 1914, l’impôt sur le revenu vient juste d’avoir cent ans. Aucun oubli pourtant dans cette absence de célébration : si ni François Hollande ni Manuel Valls n’ont jugé opportun de saluer cet événement historique, c’est qu’en vérité, la politique fiscale qu’ils conduisent aujourd’hui tourne radicalement le dos aux principes de justice fiscale et sociale qui ont été à l’origine de la création du plus célèbre des prélèvements français.
En douterait-on, il suffit de consulter la passionnante étude que vient de publier à cette occasion l’Institut des politiques publiques (IPP). Retraçant l’histoire fiscale du siècle écoulé, elle établit une radiographie consternante de ce qu’est devenu l’impôt sur le revenu : un impôt croupion, qui taxe bien davantage les classes moyennes que les très hauts revenus. «
Une affiche reproduite dans l’article montre qu’au moment de sa création la violence de la lutte contre cet impôt de justice était forte.

Mercredi 16/07/2014

Mercredi 16/07/2014
«Tout ce qui est techniquement possible
n’est pas humainement souhaitable»
Jean Leonetti  député des Alpes-Maritimes à l’origine de la loi de 2005 relatives aux droits des malades et à la fin de vie.
Eric Kariger, médecin en charge de Vincent Lambert au CHU de Reims, avait été invité de France Info au lendemain de la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme de le maintenir en vie, malgré l’avis du Conseil d’Etat.
Depuis il a démissionné de son poste, il était l’objet de menace de mort.
Lors de cette émission il avait exprimé son souhait que les choses juridiques aillent vite.
Le médecin souhaitait également revenir sur la décision du Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, qui elle a reconnu “la totale légalité de la procédure que nous avons mené, qui vient confirmer aussi douloureusement que cela puisse être que la situation de notre patient est bien qualifiée d’obstination déraisonnable”. “Cet avis fait aussi avancer les choses”, explique-t-il. Cette affaire “nous rappelle que la loi Leonetti est une loi probablement la plus équilibrée des pays européens, et suffisante”.
Concernant le recours devant la Cour européenne, il s’interroge : c’est “peut-être le recours de trop, dans une société qui a oublié que la mort n’est pas un drame, qu’elle fait partie de la vie, que nous y passerons tous, que respecter la mort c’est respecter la vie”.
Et il a cité cette parole de sagesse de Jean Leonetti : “Tout ce qui est techniquement possible n’est pas humainement souhaitable”
Jean Léonetti a aussi été quelque jour avant <Le grand témoin du 20 06 2014>

Mardi 15/07/2014

Mardi 15/07/2014
«la finale de la Coupe du monde symbolise les progrès de la parité en politique»
Jean-Marie Pottier
Que dire d’intelligent, maintenant que ce grand show sportif et médiatique, organisé par une organisation mafieuse, la FIFA, a donné son verdict.
En réalité, il s’agit d’un grand rut des nations qui ont trouvé un moyen moins violent que la guerre pour s’affronter et désigner le mâle dominant, pardon l’équipe victorieuse.
Mais grâce <à un article de Slate> et du journaliste Jean-Marie Pottier, cette coupe du Monde nous montre une évolution tout à fait sympathique.
Pour la première fois, la finale fut, au niveau des nations, une affaire exclusivement de femme : La présidente du Brésil, nation invitante, est Dilma Rousseff, la chancelière de l’Allemagne est Angela Merkel et la présidente Argentine est Christina Kirchner.
Cette réflexion conduit à un autre article qui montre l’évolution de l’Amérique du Sud entre les années 70 et aujourd’hui et qu’on peut montrer par une photo.
Ce mot du jour est donc dédié aux femmes et au Progrès. Rappelons que sur le drapeau du Brésil il y a la formule du positiviste français Auguste Comte :”Ordre et Progrès”

Vendredi 11/07/2014

Vendredi 11/07/2014
« A mon premier conseil des ministres,
j’ai pensé au Roi Lion – “Souviens-toi d’où tu viens”«
Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux sports
Interview à Lyon Capitale N° 733 Mai 2014 page 24
Faut-il commenter ?
Les lyonnais connaissent Thierry Braillard, un des députés de Lyon
Lyon Capitale prétend même qu’il souhaite devenir Maire de Lyon après Gérard Collomb qui après l’avoir soutenu pour battre aux dernières législatives le candidat soutenu par le PS, semble en froid avec lui.
Et cet homme politique est devenu secrétaire d’Etat. Il a donc l’honneur de participer au conseil des Ministres. Et quel est l’auteur qui l’inspire à ce moment solennel ?
Walt Disney
C’est simple ! C’est frais !
Pensons que si par Malheur, la France ne trouve pas les moyens de sauvegarder le système des intermittents (en le réformant bien entendu, en éliminant les trop nombreux abus, probablement en finançant en grande partie le système par l’impôt), la culture se résumera à Walt Disney et quelques autres grosses machineries américaines faisant appel aux bons sentiments, aux happy end mais où la profondeur et la subtile complexité de l’humain sera largement simplifiée.

Jeudi 10/07/2014

Jeudi 10/07/2014
«La notion de limite fait partie de moi
alors que j’avais l’impression d’être sans limite.>
Christian Streiff
Christian Streiff était le patron de Peugeot Citroën. Il travaillait comme un forcené.
Mais pour lui, tout a failli s’arrêter le 22 mai 2008. Ce Jeudi matin-là, éreinté, le patron de Peugeot et Citroën s’accorde une pause entre deux réunions. Une sieste de dix minutes, comme il en fait depuis quelque temps pour évacuer la pression. Avenue de la Grande-Armée, au siège parisien du groupe, il s’enferme dans son bureau du neuvième étage et demande que personne ne le dérange.
Mais la pause s’éternise. Quand sa secrétaire entrouvre la porte, elle le découvre gisant sur la moquette, nauséeux. Il respire mal. L’infirmière d’entreprise veut l’envoyer à l’hôpital. Il résiste : ce n’est qu’un petit malaise, non ? “Non, cette fois-ci, vous nous laissez faire”, réplique son chauffeur, accouru lui aussi. Pied au plancher de la Peugeot de fonction, il emmène son patron à la Pitié-Salpêtrière. Diagnostic : un accident vasculaire cérébral. Sévère. Voilà le PDG du CAC 40 entre la vie et la mort.
Près de cinq ans plus tard, Christian Streiff est un autre homme.
Il était l'<Invité de l’émission le grand témoin du 26-06-2014> où il raconte sa nouvelle vie et détaille le livre qu’il a écrit pour raconter son AVC et sa très lente remontée vers une vie normale. Le fonctionnement de sa mémoire notamment est touché
Dans J’étais un homme pressé, aux éditions du Cherche-Midi, Christian Streiff fait le récit des trois ans qu’il va lui falloir pour se délivrer de son handicap et construire sa vie d'”après”. Obligé de quitter le rôle du capitaine d’industrie, il continuera malgré tout à se projeter dans l’avenir, à tout faire pour renouer avec ses projets et trouver un sens différent à son existence.
Ce livre, articulé autour de la perte d’une partie de soi, raconte son retour vers des passions simples qui avaient été progressivement chassées de sa course d'”homme pressé”, ainsi que la reconquête de sa mémoire.
Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, Christian Streiff a retrouvé la souvenance des mots et recommence une carrière dans l’industrie, mais il protège désormais un temps pour ces autres facettes de lui-même que l’AVC lui a donné la chance de reconquérir.
Avant son AVC, il n’envisageait pas de prendre son temps. “Je courais de 5h jusqu’à 22h ou 23h. Aujourd’hui, je prends le temps de vivre, de retrouver ma famille, mes enfants, de lire, de me promener.”
Christian Streiff connaît aujourd’hui ses limites. “La notion de limite fait partie de moi alors que j’avais l’impression d’être sans limite. Chaque fois que je démarre quelque chose je pèse l’effort que cela va signifier.”
Christian Streiff est aujourd’hui vice-président de Safran. “Je pense prendre les problèmes beaucoup plus sereinement et beaucoup plus efficacement.”
Faire de nos épreuves une force, voilà le secret
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Mercredi 9 juillet 2014

« Pour la jeunesse et la paix »
Latifa Ibn Ziaten

Latifa Ibn Ziaten est la mère d’Imad, le premier soldat tué à Toulouse en mars 2012, l’une des sept victimes de Mohamed Merah.

Le mot du jour est le nom de l’association qu’elle a créée et dont le nom complet est « l’association Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et la paix »

« J’ai découvert cette femme lumineuse par l’émission de France Inter – ils changent le monde – du 30 juin »

Je dois même dire que j’ai été submergé par l’émotion, d’entendre cette femme simple, musulmane voilée, parler avec une langue limitée mais avec une intelligence du cœur incroyable de l’éducation, de la république, de la paix entre les religions, du respect que mérite chacun. J’ai été impressionné par sa dignité et son humanité.

Dans cette émission elle raconte d’abord le début de l’histoire pour elle : Un coup de fil en Turquie, où elle séjourne en vacances avec son mari, Ahmed, cheminot à la retraite, leur apprend la mort d’Imad, abattu d’une balle dans la tête, près d’un gymnase. Le couple arrive à l’aube à Toulouse. Latifa veut voir son fils à la morgue.

Mais la police l’en empêche et la soumet toute la journée à un interrogatoire d’où il ressort que la police soupçonne son fils d’être mêlé à de sombres trafics et d’avoir été victime d’un règlement de compte.

«Un policier m’a dit : « Madame, vous ne connaissez pas toute la vie de votre fils. » Parce qu’il s’appelait Imad et qu’il était arabe, la police a pensé qu’il était délinquant, s’indigne-t-elle. Mes enfants, je les ai les élevés dans le respect de l’autre, de la République. A la fin de l’interrogatoire, il est trop tard, la morgue est fermée et Latifa ne peut plus voir son fils.

Et elle raconte aussi comment, après la mort de son fils, elle a pris un taxi pour retourner à Toulouse dans le quartier des Izards, où a grandi l’assassin de son fils. Elle a approché des jeunes en train de fumer un joint, leur a demandé qui était Mohamed Merah : «Vous le connaissez pas, madame ? C’est un martyr, un héros !». Cette réponse l’a tuée «une seconde fois», dit-elle.

Mais elle, la musulmane voilée, va faire face, elle va leur dire qui elle est et ces jeunes d’abord méfiant, vont être ébranlés puis vont s’excuser et écouter cette femme leur dire qu’ils sont dans l’erreur et que l’Islam ne leur dit pas d’être violent, de faire du mal.

Puis elle créée l’association, pour faire de la pédagogie aller à la rencontre des parents et des enfants en train de se perdre. Elle sillonne les collèges, les lycées, les prisons, à la rencontre des jeunes.

«Si je peux éviter qu’une mère souffre comme je souffre, dit-elle, si je peux éviter un autre Merah, c’est un bon combat.»

Marie Huret écrit dans Marianne :

« On se dit qu’elle n’était pas préparée à ça, Latifa, la jeune Marocaine de Tétouan arrivée à 18 ans en France pour rejoindre son homme. C’est mal la connaître. Elle s’est toujours battue, a appris le français au centre social, pris le bus, fait du Solex. «Il fallait que je trouve ma liberté», dit-elle. Ses enfants grandissent dans une cité, des tours de 10 étages à Sotteville-lès-Rouen. Le couple achète un pavillon, ici, pas au Maroc. Chez les Ibn Ziaten, on ne dort pas jusqu’à midi, on range sa chambre, on partage le ménage, on fait ses devoirs. Mais on dialogue, on choisit son sport, ses petits amis, ses études. Ses cinq enfants ont reçu une double culture, tous ont un métier, standardiste, prof de sport, chargé de com… Imad était le second. «Mon fils, il faisait mieux les gâteaux que moi, confie Latifa. L’éducation, c’est la base. Ce n’est pas à l’école d’éduquer nos enfants. Le repas se prend en famille. « L’école, ça va ? Les devoirs, ça va ? » C’est ça, le dialogue. J’ai cadré mes enfants, quand j’ai senti qu’ils étaient capables, je les ai laissés trouver leur chemin.»

« Un autre article, dans l’Express qui lui est consacrée se finit par cette réflexion : «A 52 ans, Latifa qui cherchait « un peu de lumière » a trouvé sa voie: tenter d’oublier ses souffrances, les cantines et le musée de Rouen pour prôner la réconciliation universelle. Avec juste cette hantise: « Qu’on se serve de ma douleur comme un label et que je finisse par faire commerce avec ma souffrance ». Lucide jusqu’au bout.

Le monde reste beau, tant qu’il existera des femmes comme Latifa Ibn Ziaten

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Mardi 08/07/2014

Mardi 08/07/2014
«Nous sommes dans un moment de réformisme affolé»
Laurence Lemouzy, rédactrice en chef de la revue « Pouvoirs Locaux » et directrice scientifique de l’institut de la gouvernance territoriale
C’est ainsi que Laurence Lemouzy décrit la réforme territoriale actuellement préparée par le gouvernement <Dans une émission ‘le Grain à moudre du 18/06/2014 très critique à l’égard de cette réforme>
Elle présente notamment deux réflexions qui me paraissent pleines de bon sens :
Une réforme de cette envergure a vocation à être annoncée lors de la campagne électorale présidentielle, de sorte que celui qui est élu peut se prévaloir du suffrage universel pour réaliser cette évolution.
Une telle réforme territoriale ne peut pas être déconnectée d’une réforme de l’Etat qui doit être réalisée en parallèle et en cohérence avec l’autre.

Lundi 07/07/2014

Lundi 07/07/2014
“trolls de brevets”
(patent trolls, en anglais)
Un ami, Didier, destinataire du mot du jour a attiré mon attention sur une émission d’ARTE concernant les brevets que vous pouvez regarder en replay mais encore très peu de temps et qui sera aussi rediffusé Mardi 15.  Le lien est <ICI>
Vous apprendrez combien cette folie des brevets impacte la vie quotidienne surtout des américains mais aussi la nôtre.
Au départ on brevetait une invention que l’on souhaitait exploiter et produire.
Mais aux Etats Unis on a voulu ouvrir de plus en plus la possibilité des brevets.
On a permis ainsi de breveter une idée et aussi le vivant.
Dans l’émission un spécialiste explique que tout est dans les mots qu’on utilise. Cette politique de brevets est en train de tomber dans le côté obscur de la force, comme dirait un Jedi.
Et dans cette émission, entre autre, vous apprendrez à connaître les “trolls de brevets” (patent trolls, en anglais), ces entreprises dont le seul but consiste à faire valoir leurs brevets en justice.
Ces entreprises accusent d’autres entreprises d’exploiter un produit qui contrefait un de leurs brevets. Après dans un échange qui peut s’analyser en une opération de chantage ils vont convaincre l’autre entreprise, à l’amiable (drôle d’expression dans ce contexte, il n’y a rien d’amical dans cette démarche) de leur payer un “dédommagement” afin d’éviter de porter le litige devant les tribunaux. Ils profitent notamment de la Justice américaine qui avantage énormément le demandeur.
Il semblerait selon le monde, dont je joins un article à ce message que la Maison Blanche a l’intention depuis un an de combattre ces abus. On apprend dans cet article que les pratiques de ce groupe d’entreprises comptent pour 60 % des plaintes liées aux brevets déposées aux Etats-Unis. Si vous ne l’avez pas encore vue, regarder cette émission d’Arte, pour mieux comprendre les dérives de notre économie dérégulée et libérale.

Vendredi 04/07/2014

Vendredi 04/07/2014
«Vous serez intelligent le jour où vous aurez compris
ce que signifie vraiment le mot démagogie.»
Monsieur Comtesse, Mon professeur de français de Troisième.
Je me souviens de cette parole que j’ai entendue il y plus de 40 ans.
Et depuis, je m’efforce de rester vigilant.
Le démagogue gouverne et dirige très mal.
Mais hélas, le plus souvent, ce sont les démagogues qui sont élus.
Normalement avec les réseaux sociaux, l’extraordinaire mémoire de nos systèmes dématérialisés qui gardent toutes les professions de foi, tous les discours, toutes les promesses. Nous devrions globalement toujours pouvoir démasquer les démagogues.
Avec cette mémoire qui est à notre disposition il est simple à reconnaître : un démagogue ne fait pas ce qu’il dit, ne dit pas ce qu’il fait et promet ce qu’il sait ne pas pouvoir tenir.
J’ai la drôle d’impression que malgré tous ces outils nous continuons globalement à nous laisser abuser.
Que le Ciel vous tienne en joie et nous permette tous de progresser et de devenir plus intelligent au sens où l’entendait mon professeur qui est soit très vieux, soit plus de ce monde.
<319>

Jeudi 03/07/2014

Jeudi 03/07/2014
« [La Loi] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. «
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen 1789 – Article 6
Quand je me suis mis hier soir, comme chaque jour, à la quête d’un mot du jour, différentes réactions et propos entendus à travers les médias m’ont conduit tout naturellement vers ce texte fondateur de notre République.
Il a existé une France d’avant 1789. Dans ce monde-là, régnaient les privilèges. Un noble n’était pas soumis aux mêmes impôts, aux mêmes juges que la femme et l’homme du tiers Etat. Le manant pouvait s’asseoir quand le noble était assis et le lui permettait, quand il le croisait il devait s’écarter et bien d’autres choses encore.
C’est pour mettre fin à ce monde-là, que des hommes se sont révoltés.
Imprégnés des valeurs des Lumières ils ont rédigé et fait connaître ce texte libérateur dont l’article 6 dispose :
Art. 6. La Loi est l’expression de la volonté générale.
Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.
Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Dans le Monde tel qu’il est, le Puissant ou le Riche ne sera jamais plus mal traité par la Justice que le Modeste ou le Pauvre et c’est normal. L’inverse n’est hélas pas toujours vrai. Nul besoin d’en dire plus.