Mardi 25 novembre 2014

Mardi 25 novembre 2014
« UBS »
Banque Suisse pas rancunière
UBS est une société de services financiers dont les sièges sont à Bâle et à Zurich, en Suisse. C’est la plus grande banque de gestion de fortune dans le monde
L’UBS résulte de la fusion de l’Union de banques suisses et de la Société de banque suisse le 1er juillet 1998, fusion annoncée le 8 décembre 1997. Depuis lors, le terme « UBS » est utilisé comme nom courant de l’entreprise.
En juillet 2009, UBS fait l’objet d’une poursuite judiciaire de la part du gouvernement des États-Unis, car UBS refuse de révéler le nom de 52 000 clients américains fraudeurs du fisc américain.
À la fin de juillet 2009, UBS et le fisc américain sont parvenus à une entente sur le litige qui les opposaient er UBS a dû donner de nombreux noms de clients américains.
Mais si je dis qu’UBS n’est pas rancunier, c’est que j’ai appris qu’elle est a été le premier sponsor des politiciens américains lors des dernières élections au Congrès et au Sénat. Elle a versé la bagatelle de 22 millions de dollars, essentiellement à des républicains. Sympa non ?
Bon ce n’est pas la seule entreprise Suisse qui a participé à cet immense gabegie de dépenses que sont les élections américaines et ce sont les suisses qui le disent : http://www.rts.ch/info/suisse/6273562-les-firmes-suisses-ont-depense-50-millions-pour-les-elections-americaines.html
Vous trouverez aussi en pièce jointe un article de Mediapart « Les élections américaines un show ruineux et bas de gamme » sur la manière dont les politiciens américains dépensent ces sommes colossales pendant les campagnes électorales, c’est presque à désespérer de la démocratie.
Mais une telle attitude de philanthropie ne peut que vous pousser à vous intéresser de plus près à cette belle institution.
Grâce à Stéphanie Gibaud vous en saurez plus. Elle a été embauchée par la branche française d’UBS en 1999, et a été jusqu’en 2012 directrice de la communication, chargée en particulier d’organiser les événements de la banque en France.
Apprenant le caractère illégal de l’activité d’UBS en France, elle révèle le scandale de l’évasion et de la fraude fiscale. En 2014, elle publie « La Femme qui en savait vraiment trop » (éd. Cherche midi).
Vous pouvez lire cet excellent article : <Se taire c’est être complice> (article aussi envoyé en pièce jointe)
La Suisse a de belles montagnes et de riches banques !