Lundi 3 novembre 2014

Lundi 3 novembre 2014
« Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’Auvergnat qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid »
Georges Brassens
Ce mot du jour est dédié à Betty qui  vendredi 05/10/2012 à la fin d’une journée de formation qu’elle animait et dans laquelle j’étais stagiaire a émis cette idée farfelue que je propose quotidiennement un mot du jour.
Betty vient de quitter quelques temps Lyon pour poser ses bagages  en Auvergne, la Région qui devrait épouser bientôt Rhône-Alpes.
Tout début est toujours compliqué, même si affronter de nouveaux défis est enthousiasmant. 
Brassens a créé cette chanson qui célèbre à la fois l’auvergnat mais surtout l’empathie sans préjugé pour celui qui a faim, qui a froid ou qui traverse des épreuves.
Car dans ce monde de la compétitivité, de la pression quotidienne nous ne pourrons résister et surtout nous épanouir que si nous savons pouvoir compter sur d’autres, sur la solidarité, sur la bienveillance.
Bien entendu, chacun doit assumer sa part de responsabilité, sa part d’efforts et de persévérance pour rester debout. Mais sans les autres nous ne sommes pas grand-chose, cette chanson nous le rappelle opportunément.
J’ai trouvé sur Youtube un groupe qui chante cette chanson avec talent >  https://www.youtube.com/watch?v=dw6wUfHRmeQ
Bien sûr rien ne saurait dépasser le créateur > https://www.youtube.com/watch?v=wk4NPukvnIM
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’Auvergnat qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M’avaient fermé la porte au nez…
Ce n’était rien qu’un feu de bois,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr’ d’un feu de joi’.
Toi, l’Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’hôtesse qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S’amusaient à me voir jeûner…
Ce n’était rien qu’un peu de pain,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr’ d’un grand festin.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’Auvergnat qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M’avaient fermé la porte au nez…
Ce n’était rien qu’un feu de bois,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr’ d’un feu de joi’.
Toi, l’Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’hôtesse qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S’amusaient à me voir jeûner…
Ce n’était rien qu’un peu de pain,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr’ d’un grand festin.
Toi l’hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l’Etranger qui, sans façon,
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris,
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n’était rien qu’un peu de miel,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr’ d’un grand soleil.
Toi l’Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Brassens