Mardi 25/10/2016

Mardi 25/10/2016
«Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.»
Jean de la Fontaine (1621-1695)
Nous vivons une époque moderne et formidable, dans laquelle malgré l’obscurantisme de groupes religieux débiles et archaïques, des savants continuent à chercher à comprendre.
Nous connaissons tous  la fable de La Fontaine :”Le lièvre et la tortue” qui aboutit à un résultat contre intuitif : la tortue bat le lièvre à la course.
La science dit que la fable a raison. Vous trouverez ces éléments sur ce site : 
En effet, les Thaïlandais ont reproduit la course entre un lièvre (en fait, ici, un lapin…) et une tortue, lors d’un salon sur les animaux de compagnie nommé Pet Variety qui s’est déroulé à Bangkok le 8 octobre 2016. Plusieurs courses ont eu lieu, faisant s’affronter les animaux de différents propriétaires et à chaque fois la tortue a gagné. Vous verrez une vidéo où on voit clairement le lapin avancer mais se détourner de son objectif, contrairement à la tortue qui, elle, avance lentement, mais sûrement.
Comment expliquer ce résultat ? Les savants expliquent qu’en raison des différences de sensibilité des sens de ces animaux. Le lapin possède une ouïe très fine mais également un odorat très développé. Le bruit et les différentes odeurs provoqués par la foule ont sans doute distrait le petit animal qui n’a pas cessé de s’arrêter pour “analyser” ceux-ci. La tortue, quant à elle, n’utilise que peu son ouïe et n’est donc pas perturbée par les sons extérieurs.
Je vous rappelle la fable :
Le Lièvre et la Tortue
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point
Sitôt que moi ce but. – Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l’animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d’ellébore.
– Sage ou non, je parie encore.
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n’est pas l’affaire,
Ni de quel juge l’on convint.
Notre Lièvre n’avait que quatre pas à faire ;
J’entends de ceux qu’il fait lorsque prêt d’être atteint
Il s’éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D’où vient le vent, il laisse la Tortue
Aller son train de Sénateur.
Elle part, elle s’évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu’il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s’amuse à toute autre chose
Qu’à la gageure. A la fin quand il vit
Que l’autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu’il fit
Furent vains : la Tortue arriva la première.
Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi, l’emporter ! Et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?