Mardi 13 septembre 2016
« Nous avons besoin d’intelligence et de bienveillance »
Propos que je répète souvent ces derniers jours à mon travail.
Après le mot du jour consacré à l’apprentissage et à Céline Alvarez hier, je voudrais faire part de quelques courtes réflexions professionnelles et personnelles qui font mon actualité.
Je participe à la création d’une nouvelle structure, avec des moyens limités, une préparation insuffisante et une organisation en devenir.
Bref, c’est un peu compliqué et des tensions peuvent surgir assez vite. C’est pourquoi je répète très fréquemment ces deux mots : « intelligence et bienveillance ».
Au milieu de la semaine dernière j’ai rencontré une collègue dans l’ascenseur qui venait de changer de service. Et elle me disait que tout allait plutôt bien, parce qu’elle avait été bien accueillie par ses collègues qui l’aidaient beaucoup pour démarrer dans son nouveau métier.
Ce témoignage m’a conduit à lui faire la réflexion suivante : «Audrey, c’est la situation la plus fréquente dans notre milieu de travail. La plupart des collègues sont bienveillants et aident spontanément. S’il n’en est pas toujours ainsi c’est parce qu’un management dévoyé cherche à créer la compétition entre les individus, de les dresser les uns contre les autres en pensant ainsi obtenir de meilleurs résultats d’ensemble. Et cette croyance est fausse. »
Pour une fois, je ferai court.
Je ferai court parce que je dispose d’un dessin.
Ce dessin, je l’ai affiché dans mon bureau, la semaine dernière, c’est la première chose qu’on voit si on est attentif et qu’on passe la porte :
Dans cette succession d’étapes, c’est la 4ème qui est la plus importante quand les ânes s’assoient et réfléchissent (enfin !) à la lumière de leur expérience, à la meilleure solution pour arriver à remplir leur objectif.
Solution forcément coopérative.
Coopération qui est facilitée par la bienveillance, sans oublier l’intelligence…
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