Jeudi 19 février 2015

Jeudi 19 février 2015
« Votre travail n’est pas votre vie »
Howard Tullman
Howard Tullmann est un entrepreneur américain.
Un article de Slate.fr donne la traduction d’un article paru dans un journal américain où cet homme écrit cette phrase simple et pleine de sens.
Dans cet article il dit notamment :
« Nos vies sont rarement faites d’absolus.
Tout est affaire de degrés, que ce soit notre attention, notre patience ou encore la gamme et l’intensité de nos émotions. Et, en même temps, certaines choses sont des absolus: il vous est impossible d’être tout pour tout le monde; vous ne pouvez pas danser toutes les danses et, au cours de votre vie, vous avez des choix difficiles, des sacrifices et des compromis à faire –et il vous faudra vivre avec, pour le meilleur et pour le pire, pendant très longtemps.
Avec le temps, vous devenez la somme des choix que vous avez faits. […]
A l’heure actuelle, les bourreaux de travail semblent revenir à la mode. Mais pour certains, cette figure a toujours été d’actualité. Aujourd’hui, quasiment tout le monde veut devenir entrepreneur, créer son entreprise, et toucher le gros lot du jour au lendemain. Mais ce n’est qu’une partie de l’histoire. Au final, l’important n’est pas de faire de l’argent, mais de faire la différence. Et il ne s’agit pas seulement de gagner sa vie, mais de la concevoir, la fabriquer. La personne que vous deviendrez aura un rôle énorme à jouer dans la vie que vous construirez, que ce soit dans votre travail ou à l’extérieur. […]
Votre entreprise, votre travail, ce sont des choses que vous faites. Pas ce que vous êtes.  […]
Prenez donc cinq minutes pour savoir comment vous aimeriez que les choses soient quand, dans cinquante ans, vous poserez un regard rétrospectif sur ce que vous avez accompli, sur votre famille, sur ce que vous avez construit. Toutes ces choses sont là, devant vous. »
Cette réflexion me fait penser à une autre qui aurait aussi pu être un mot du jour : «On devrait toujours avoir à l’esprit que personne, sur son lit de mort, ne regrette de n’avoir pas passé plus de temps au bureau, cela nous aiderait à mieux orienter nos vies.»
Ces derniers propos sont du Docteur Gordon Livingston qui a écrit un livre que j’ai parcouru et dont le titre est déjà une révélation : «La vieillesse vient trop vite et la sagesse trop tard. » (collection Marabout 2004)
Le mot du jour va s’interrompre pendant quelques jours, je vais prendre un peu de temps pour m’occuper de ma santé.
Le prochain, qui sera le 445ème, devrait être envoyé le 2 mars 2015.