Lundi 15 décembre 2014

Lundi 15 décembre 2014
« Angels in hell »
GMB Akash
Angels in hell, anges de l’enfer, est une série de photographie du photographe Bengali GMB Akash qui a capturé des images très fortes dénonçant le travail des enfants au Bengladesh.
Des photographies révoltantes qui laissent sans voix, dévoilant les conditions de travail très dures des enfants, envoyés dans les usines à partir de 5 ans pour un salaire de misère…
Selon l’UNICEF, plus de 7,4 millions d’enfants sont engagés dans l’activité économique au Bangladesh.
Ce photographe qui a déjà remporté plus de 68 récompenses internationales pour son travail, vient de remporter pour cette série le grand prix décerné par les Neutral Density Photography Awards 2014.
J’avais partagé avec vous, le mardi 14 mai 2013, après le drame de l’usine textile du Bengladesh, le Rana Plaza (l’immeuble de neuf étages qui s’est effondré près de Dacca le 24 avril, a fait 1 127 morts, selon le bilan rapporté par le Parisien du 13/05), cette question de deux chercheurs en sciences humaines Michel Wieviorka & Anthony Mahé qui devrait plus que  nous interpeller : « Sommes-nous capables de regarder en face (la vie de) ceux qui nous permettent de consommer comme nous le faisons ? »
Avec ces photos nous sommes mis dans l’épreuve de notre capacité à regarder en face.
J’en mets une en fin de message.
Le reste est sur ce site : <Photos angels in hell/gmb-akash>
Je pointe quand même une limite à cette publication, les photos ne sont pas contextualisées.
Elles mériteraient un minimum d’explication, on voit notamment des pieds dont on n’est pas certain que ce soient des pieds d’enfants attachés par une chaîne et un cadenas, le site de publication de la photo aurait été inspiré d’expliquer l’environnement de la photo. Cela étant, il s’agit d’un témoignage qui ne saurait laisser indifférent, même si notre esprit critique doit rester en éveil.
En pièce jointe le billet de mediapart qui m’a fait découvrir ces photos.
Il y a aussi de belles choses dans notre monde, mais certaines sont terribles …et nous en profitons.