Jeudi 12/06/2014

Jeudi 12/06/2014
«On a rarement vu si étroitement rapproché
[que pour cette coupe du monde au Brésil]
l’arrogance de la richesse et du marketing
et l’urgence de la pauvreté et du développement»
Thierry Pech
En conclusion de l’émission l’Esprit Public du 08/06/2014, déjà donné en lien lors du mot du jour d’hier: La coupe du monde de football commence « Panem et circenses » disait les Romains.
Aujourd’hui nous dirons plutôt à « Business et circences » pour beaucoup notamment au Brésil le Panem peut attendre.
Je cite Thierry Pech :
«J’aime profondément le football
Mais je suis retourné et bouleversé
par l’emprise du business le plus sordide
sur cette grande passion populaire
Ce qui se passe actuellement au Brésil est très
décevant pour tous ceux qui aiment ce sport.
On a rarement vu si étroitement rapproché
l’arrogance de la richesse et du marketing
et l’urgence de la pauvreté et du développement»
Je suppose que pour celles et ceux qui n’aiment pas le football, le sentiment de rejet est encore pire.
Ce ne sont pas les joueurs qui sont en réalité en cause.
Aucun joueur ne pose un revolver sur la tempe des décideurs pour obtenir ces salaires.
Eux ne sont que des objets de transfert, de spéculation, de surenchère.
Ce qui est en cause c’est la clique des hommes d’affaires qui gravitent autour de ce sport et ont fait de ce jeu une immense maison de lucre autour de laquelle gravite des hommes riches voulant avoir un jouet médiatique, des hommes dont le principal mérite est d’être né sur un sol dont le sous-sol regorge de la drogue de notre civilisation shootée à l’énergie, des fonds spéculatifs, et enfin de vrais réseaux mafieux.
Pour donner quelques éléments encore plus concrets <Cet article trouvé sur un blog du Monde.>
Où en apprend entre autre : qu’en 1980 Michel Platini gagnait 16 fois le revenu moyen en France
Aujourd’hui Blaise Matuidi, un joueur parmi d’autres du PSG, gagne 390 fois le revenu moyen en 2014.
Indécent….