Jeudi 24/04/2014

Jeudi 24/04/2014
«Dans les pays du nord ou anglo-saxons,
on parle de bien-être au travail,
[en France] on évoque la problématique de la souffrance au travail»
Bénédicte Litzler, avocate au barreau de Paris
Les matins de France Culture du 5 mars 2014 étaient consacrés à la souffrance au travail. 41% des salariés français se déclarent stressés au travail.
Le mot du jour rapporte le propos introductif d’une des intervenantes de cette émission.
Cette réflexion me parait pleine de sens pour nous autres français.
Que ce soit à l’école, au travail et ailleurs nous partons toujours de ce qui ne va pas, nous regardons toujours la situation par le filtre négatif.
Ici nous parlons de la souffrance, des risques psycho-sociaux pour éviter que le mal ne se répande.
D’autres abordent le sujet sous l’angle inverse : l’objectif est d’être bien au travail. La question posée est : comment faire pour y être bien et éviter ce qui empêche de l’être ?
Partir du positif, du bien pour progresser, s’améliorer. Par suite ce sont souvent des outils et des démarches proches qu’on utilisera, mais le point de départ n’est pas le même et c’est cela qui fait toute la différence.
Cette émission des matins avait invité Bénédicte Litzler, avocate au barreau de Paris, et Marie-Edith Alouf, journaliste. Avec Anne-Françoise Chaperon, psychologue, elles ont publié : Harcèlement moral au travail, comprendre et se défendre, aux éditions Odile Jacob.
La question abordée était : ” Comment prévenir les situations de harcèlement au travail, comment les reconnaître, comment y répondre ? La crise a-t-elle modifié, amplifié les souffrances au travail ?”
Que le ciel vous donne le bon filtre pour observer la réalité et faire progresser le bien