Mardi 1er décembre 2015
« C’est formidable d’être un con. »
Gérard Depardieu
Je voudrais à nouveau partager avec vous un billet de François Morel, celui du vendredi 27 novembre :
Depuis vendredi, il y a eu de belles manifestations en ouverture de la COP 21 et aussi des comportements de cons violents.
« Et si on parlait d’autre chose.
Je feuillette les journaux, Je regarde les infos, j’écoute la radio et je me dis : « tiens si on parlait d’autre chose ! »
Oui mais de quoi ?
De Gérard Depardieu !
Il vient de sortir un livre dans lequel il écrit : « c’est formidable d’être un con. »
Il a raison.
Je suis un con disait Wolinski mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde.
Un anonyme a dit : « Il vaut mieux être bourré qu’être con, ça dure moins longtemps. » Ce n’est pas forcément vrai pour Gérard Depardieu…
Oui Gérard, c’est formidable d’être un con comme nous le dit Brassens : « Quand les cons sont braves comme moi, comme toi, comme nous, comme vous, ce n’est pas très grave. Qu’ils commettent, se permettent des bêtises, des sottises, qu’ils déraisonnent, ils n’emmerdent personne. Par malheur sur terre, la plupart des tocards sont des gens très méchants, des crétins sectaires. Ils s’agitent, ils s’excitent, ils s’emploient, ils déploient Leur zèle à la ronde, ils emmerdent tout le monde. »
« A propos de tocards, de crétins sectaires… Le père Hervé Benoit, chapelain à la basilique de Fourvière, juge que les victimes du bataclan étaient les frères siamois de leurs bourreaux.
On peut penser que c’est très exagéré.
On est plus dans la vérité si on juge que le père Hervé Benoit est le frère siamois de l’imam de Brest qui prétend que ceux qui chantent seront engloutis sous la terre par Allah et transformés en porc ou en singe.
Iman et Curé, Partez en vacances ensemble s’il vous plaît, le plus loin possible de la terre, vers les paradis où vous pensez trouver la félicité et surtout ne revenez jamais !
Ah Oui ! Je voulais parler d’autre chose, mais de quoi ?
De cons ! Oui ! Çà c’est un bon sujet.
En Belgique, une mère de famille a été jugée pour avoir obligé son fils à copier 100 fois : « je suis un con ! » parce qu’il renâclait devant ses devoirs de vacances. Avant, elle l’avait frappé, lui avait administré une douche froide, jeté son MP3 dans l’aquarium puis l’avait contraint à manger du papier. Après on va reprocher aux mamans de ne pas être assez exigeante avec leurs rejetons. On va condamner une trop grande permissivité dans l’éducation des enfants.
Abdelhamid Abaoud était un petit con, selon un ex camarade de classe, qui harcelait ses condisciples et ses professeurs. S’il avait écrit 100 fois : « je suis un petit con ! » et mâcher du papier, serait-il devenu moins con ? Rien n’est moins sûr.
Oui je sais, je voulais parler d’autre chose, des cons, surtout que les cons occupent l’actualité. […]
Henry Miller a écrit un livre en français : « je ne suis pas plus con qu’un autre. On trouve dedans, cette phrase certainement pas plus conne qu’une autre : « N’essayez pas de changer le monde, changer le ! »
Décidément on ne peut pas parler d’autre chose ! »
François Morel
Si vous voulez l’écouter, <c’est ici>