Lhasa de Sela

Lhasa de Sela est née le 27 septembre 1972 à Big Indian, New York.

Elle a vécu les premières années de sa vie de manière bohème avec ses sœurs et ses parents dans un bus scolaire qui sillonnait les routes des États-Unis et du Mexique.

Elle chantait en trois langues : l’espagnol, le français et l’anglais.

Elle composait des paroles d’une profondeur inouïe, des mélodies qui portaient ces paroles à un sommet d’émotion que sa voix magnifiait.

Cette artiste incroyable n’a pu réaliser que 3 albums dans sa vie, parce qu’elle prenait beaucoup de temps pour les porter à maturité et parce que sa vie fut bien courte.

1. « La route de Lhasa (1972-2010)»
Documentaire d’Élise Andrieu consacré à la chanteuse Lhasa de Sela

Mot du jour du Mercredi 3 novembre 2021

Je ne connaissais pas Lhasa de Sela

Je l’ai découverte en écoutant un documentaire qui avait été réalisé en 2011 qui lui était consacré : « La route de Lhasa»

Dans ce documentaire j’entendais pour la première fois sa voix qui fait vibrer, qui déclenche l’émotion et qui saisit l’être en profondeur.

J’apprenais aussi son destin tragique.

Et j’entendais ses sœurs et les musiciens qui ont joué avec elle, parler de cette femme exceptionnelle.

Dans ce premier article, je m’intéressais surtout aux parents de Lhasa et à la manière dont se sont passées les premières années de sa vie.

Lire l’article

2. « La LLorona »
Premier album de Lhassa en 1997

Mot du jour du Jeudi 4 novembre 2021

« La LLorona » fut sont premier album.

Pour ce faire, il a fallu qu’elle se rendre à Montréal et rencontre par hasard Yves Desrosiers un guitariste expérimenté.

C’est avec ce dernier qu’elle va privilégier des chansons venant du Mexique et de l’Amérique latine plutôt que le jazz qu’elle avait chanté à ses débuts.

C’est sur ce répertoire qu’elle va réaliser avec Desrosiers ce premier disque entièrement en espagnol.

Cet album eut un grand succès et lança sa carrière.

Lire l’article

3. « Si elle ne se saignait pas à chaque représentation, elle croyait qu’elle trompait le public. »
Rick Haworth, guitariste sur le deuxième album de Lhasa

Mot du jour du Lundi 8 Novembre 2021

Étonnant tout le monde et au lieu d’enchainer un second album après le premier, Lhasa fit un tout autre choix.

Elle abandonna Montréal et intégra la troupe d’artistes de cirque de ses sœurs en France.

Elle vécut 4 ans en France et 2 ans et demi à Marseille.

Quand la fibre de la chanson la reprit et après avoir composé de nouvelles chansons, elle retourna à Montréal.

Mais elle changea le groupe de musiciens avec qui elle avait réalisé le premier album pour enregistrer celui-ci.

Cette fois l’album fut chanté en espagnol, en anglais et en français.

L’exergue a été prononcée par le nouveau guitariste, celui qui a remplacé Desrosiers.

Lire l’article

4. « J’écris des chansons pour m’aider à avancer. Elles sont mes étoiles. Elles me guident dans la nuit. »
Lhasa

Mot du jour du Mardi 9 Novembre 2021

Puis vint le troisième et dernier album.

Toutes les chansons étaient en anglais, sa langue maternelle.

Elle allait enfin pouvoir conquérir le public du pays où elle était née : Les États-Unis.

Mais le destin ne le lui permit pas.

Avant d’enregistrer ce troisième album un diagnostic de cancer du sein à un stade avancé fut posé.

Elle ne put que commencer la tournée pour présenter l’album elle dut l’interrompre après deux concerts en Islande.

Lire l’article

5. « I’m going in. »
Lhasa

Mot du jour du Mercredi 10 Novembre 2021

« I’m going in. » est une chanson du troisième album.

C’est la chanson la plus longue, elle n’est accompagnée que d’un piano.

Cette chanson parle de mort et de renaissance.

C’est une pépite d’une beauté inouïe.

Même si elle n’avait écrit que cette chanson, il faudrait se souvenir de Lhasa de Sela.

Lire l’article

6. « Lhasa de Sela qui remuait la vie de celles et ceux qui entendaient sa voix. »
Vincent Delerm

Mot du jour du Vendredi 12 Novembre 2021

Elle est morte le 1er janvier 2010, à Montréal.

Beaucoup d’hommages lui furent rendus.

J’ai repris celui de Vincent Delerm que j’ai trouvé particulièrement fort, beau et juste.

Lire l’article

7. « La dernière chanson de Lhasa. »
Selon un récit de son ami Arthur H

Mot du jour du Lundi 15 Novembre 2021

Pour finir cette série je me suis intéressé à « La dernière chanson de Lhasa. »

Non pas l’album qui a été publié, à titre posthume en 2017, et qui était un enregistrement live des concerts de Reyjkavik.

Non pas la dernière chanson qu’elle a composée et enregistré : «Island song»

Mais la dernière chanson telle que Arthur H la décrite dans un récit émouvant.

Lire l’article