Mardi 25/03/2014
«O.K.»
Le Boston Morning Post
C’est l’AFP du 22 mars 2014 qui nous apprend que cette expression a 175 ans. C’est une expression très positive, elle montre un accord. Nous l’utilisons très souvent.
Les deux lettres apparaissent pour la première fois le 23 mars 1839 dans un journal de Boston : «O.K.», mot symbole de l’Amérique, est devenu en 175 ans une expression universelle.
C’est le Boston Morning Post, à l’époque le journal le plus populaire des Etats-Unis, qui le premier utilise dans l’un de ses articles ce «O.K.» qui fera le tour du monde. Pour son spécialiste, le professeur d’anglais Allan Metcalf, auteur de «O.K., l’histoire improbable du plus grand mot de l’Amérique», c’est l’expression «la plus souvent prononcée ou écrite sur toute la planète», devant «maman».
Concis et fonctionnel, «O.K.» incarne l’Amérique, selon M. Metcalf, qui pense que le mot n’a aucun lien étymologique avec le latin ou le grec. En quête de son origine, le dictionnaire Oxford rejette les diverses hypothèses liant «O.K.» aux expressions écossaise «och aye» ou grecque «ola kala» («c’est bon»).
Le dictionnaire britannique et le professeur Metcalf préfèrent voir dans le «O.K.» une abréviation de «orl korrekt, » lui-même dérivé à l’écrit dans les années 1830– fautes d’orthographe comprises — de «all correct» («tout est correct»). Une thèse reprise par Le Petit Robert français qui le définit comme «un mot anglais américain, abréviation de +oll korrect+, altération de +all correct+». Le dictionnaire français le fait remonter à 1869.
Selon M. Metcalf, «O.K.» entre vraiment dans le langage en 1840, lors de la campagne d’un candidat américain du parti démocrate à la présidentielle, Martin Van Buren.
Puis «O.K.» se répand à partir de la Seconde guerre mondiale, avant d’avoir un destin universel. C’est devenu l’expression idoine pour exprimer ou demander un «accord», selon Le Petit Robert.
«O.K» est un cliché symbole de la culture américaine qui s’est exportée dans le monde entier, pense le professeur Metcalf. «Il est aussi facile à prononcer qu’à comprendre, utilisant les voyelles O et A et la consonne K que l’on trouve dans presque toutes les langues de la planète», estime le linguiste américain.
Et pour fêter l’anniversaire du «O.K.», le professeur d’anglais à la retraite Henry Nass distribue sur les trottoirs de Manhattan, à New York, des tracts invitant les passants à célébrer dimanche une «journée mondiale du O.K.».
M. Nass espère même que la poste américaine sera «O.K.» pour son projet de timbre en l’honneur de son mot favori.
Hier il n’y a pas eu de mot du jour parce que j’avais pris congé comme je le fais chaque fois après un dimanche d’élection. Il n’y aura donc pas non plus de mot du jour Lundi prochain. Je me rends compte qu’il faut que je l’annonce avant car, certains des destinataires s’inquiètent vite probablement en raison de ma santé devenu fragile. D’ailleurs Jeudi je serai aussi absent pour que le corps médical puisse m’examiner et il n’y aura donc pas non plus de mot du jour. OK ?