Mercredi 11/12/2013

Mercredi 11/12/2013
« telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. »
Nelson Mandela.
Et je ne me lasse pas de citer Nelson Mandela.
Toujours dans son ouvrage « Un long chemin vers la liberté », dans les dernière pages de cet ouvrage, il ajoute : « Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. »
Sur ce point Mandela a été constant dans la dernière partie de sa vie, le mot du jour du 28/06/2013 citait un autre propos de lui : « Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. ».
Bien sûr qu’il faut libérer l’opprimé.
Ce que Mandela nous apprend c’est que l’oppresseur est aussi prisonnier de ses idées, de ses dogmes. La paix ne peut se faire qu’au prix de la réconciliation.
La réconciliation rend nécessaire de s’occuper aussi de l’oppresseur.
Ainsi devenu Président, il a souhaité rencontrer la veuve de M. Hendrik Verwoerd, qui dirigeait le pays quand il a été arrêté et condamné à la prison à vie et il l’a invité au Palais présidentiel à Pretoria. Cette dernière a décliné l’invitation exprimant par ailleurs qu’elle n’aimait pas l’idée d’un président noir pour l’Afrique du Sud.
Alors Mandela a répondu qu’il viendrait lui rendre visite chez elle à Orania qui est resté une enclave blanche jusqu’aujourd’hui, pour prendre le thé. Mme Verwoerd ne pouvait plus refuser.
Et après sa visite, elle a déclaré qu’elle avait été ravie de rencontrer Nelson Mandela.
C’était la force de cet homme : désarmer ses adversaires par son charisme et son humanité.