Jeudi 27/02/2014
« Vous pouvez tout acheter,
Mais vous ne pouvez pas acheter la joie »
Mais vous ne pouvez pas acheter la joie »
Pierre Rahbi
Pierre Rahbi est une personne lumineuse.
Je l’ai découvert à travers plusieurs entretiens publiés sur Youtube
Dont celui-ci :http://www.youtube.com/watch?v=lYStCuNMcYU
Cet entretien permettrait de formuler une dizaine de mots du jour. Celui que je vous propose aujourd’hui se trouve juste après 5:30.
Il explique que c’est dans la simplicité qu’il trouve la joie non dans la complexité ou dans la consommation.
Avant cela, il disait que quand il voyait cette armée de consommateurs, muni d’un caddy, se rendre à l’assaut des rayons d’un supermarché, il avait l’impression d’un retour au néolithique, c’est à dire à l’ère de la cueillette non pas sur les arbres mais sur les étagères.
Wikipédia écrit : Pierre Rabhi est un agriculteur biologiste, romancier et poète français, d’origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ».
Il défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et préservant les ressources naturelles.
Pierre Rabhi est né en 1938 à Kenadsa près de Béchar, une oasis dans le sud de l’Algérie dans une famille musulmane. Sa mère meurt alors qu’il est âgé de 4 ans. Son père, forgeron, musicien et poète, lui fait alterner l’école coranique et l’école française jusqu’à l’âge de 14 ans.
Pierre est confié à un couple de Français, un ingénieur et une institutrice, venus travailler à la Compagnie des Houillères de son village natal. Plus tard, son père sera contraint de fermer son atelier et de travailler à la mine, ce qui marqua la réflexion et la pensée de son fils.
Pierre quitte Kenadsa pour Oran avec sa famille d’adoption et y suit deux années d’études secondaires.
À l’âge de 16 ans, à Oran, il choisit de se convertir au christianisme (il dit aujourd’hui ne plus se sentir « lié à aucune religion en particulier »). Il commence à travailler, d’abord dans la dentisterie, puis en tant qu’employé de banque. Lorsque la guerre d’Algérie éclate en 1954, il se trouve dans une situation de double exclusion, fâché avec son père pour s’être converti, et avec son père d’adoption qui l’avait mis à la porte à la suite d’un conflit, juste au début de la guerre. Il décide de partir s’installer en France, à Paris.
Il trouve un poste d’ouvrier spécialisé ; dans l’entreprise où il travaille, il rencontre Michèle avec qui il se mariera plus tard.
Tous deux nourrissent le rêve de s’extraire de leur vie urbaine et pensent à l’agriculture. Il rencontre le docteur Pierre Richard, un médecin, écologiste et visionnaire qui s’occupait à l’époque de la création du Parc national des Cévennes, et qui les encourage dans leur démarche.
Ils décident alors de se rendre en Ardèche pour s’y installer définitivement en 1960, précédant le mouvement néorural de la fin des années 1960.
Ils se marient à Thines. Pierre Rabhi devient père et, sans aucune connaissance agricole, s’inscrit dans une Maison familiale rurale et obtient un diplôme.
Après trois ans comme ouvrier agricole, en 1963 il devient lui-même paysan dans les Cévennes ardéchoises.
Après des débuts difficiles, le couple acquiert assez d’expérience pour accueillir et conseiller à partir de mai 1968 d’autres néo-ruraux. Quinze années leur seront nécessaires pour parvenir à vivre de leur ferme. Depuis lors, il est sollicité par de nombreux organismes et notamment l’ONU
Lors de ses apparitions en public, il a coutume de raconter la légende du colibri, légende amérindienne, dont il tirera le nom pour créer son mouvement des colibris.
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.
Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.
Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : «Je le sais, mais je fais ma part.»
Que la sagesse du colibri vous accompagne dans votre pèlerinage terrestre