Mardi 19 janvier 2016

Mardi 19 janvier 2016
« Avec ses start-up, la France devient la 1ère nation étrangère du CES de Las Vegas »
Le CES de Las Vegas, c’est à dire le  Consumer Electronics Show est le salon de référence en matière d’électronique et de numérique. Il fixe les tendances technologiques à venir au niveau mondial
Il s’est déroulé du 6 au 9 janvier et la France peut en tirer fierté car sur le podium des Etats ayant le plus de représentants, la France occupe la deuxième place derrière les intouchables Etats-Unis et devant Israël.
Capital nous apprend : «Un événement incontournable pour les entreprises françaises, qui vont constituer cette année la 2ème délégation derrière les Etats-Unis (5ème en 2015). En effet, la France débarque en force avec pas moins de 190 sociétés, soit 60% de plus qu’en 2015. Surtout, 128 d’entre elles sont des start-up, qui exposeront au sein d’un espace dédié, alors qu’elles n’étaient que 66 l’an dernier. En 2016, un tiers des jeunes pousses présentes au CES seront françaises. Cette explosion de la présence française à Las Vegas s’explique principalement par le bon positionnement de nos entreprises dans un domaine en plein boom : les objets connectés.»
Les objets connectés disposent de plusieurs sites pour comprendre à quoi ils peuvent servir et les grandes tendances dans ce domaine :
Le Parisien nous apprend ainsi l’arrivée du bracelet anti-dépression. : « dans une France accro aux Témesta, Valium, Xanax, Lexomil et autres pilules pour traiter l’anxiété, trouver le sommeil ou lutter contre ses idées noires, cet outil bourré de capteurs — dont l’expérimentation va démarrer ce mois de février — ouvre de nouveaux horizons pour bien diagnostiquer cette maladie souvent mal repérée, et donc mal traitée, qui frappe près de 20 % de la population française.
« Ce bracelet vise à donner l’alerte quand la santé psychique flanche », explique Philippe Nuss, psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine (XIIe), qui va superviser l’expérimentation. Tension artérielle, température corporelle… les capteurs de ce bracelet — qu’on pourra garder sous la douche — vont enregistrer quantité de données physiologiques et comportementales. Pour donner, au final, un bel algorithme, une sorte de profil numérique du patient.
En cas d’anomalie, un sommeil dégradé, une respiration plus courte, une peau plus acide, stop ! Le médecin devra s’interroger. Est-ce un simple coup de blues, trop de stress ? De la fatigue ? « Ce bracelet nous aidera à faire le tri. Et si c’est alarmant, cela permettra une meilleure prise en charge, assure Philippe Nuss. Cela peut aussi déculpabiliser le patient, ajoute-t-il, car la dépression, ce n’est pas que dans la tête, elle engendre de vraies douleurs physiques. Aujourd’hui, on sait que ce n’est pas qu’une simple histoire de neurotransmetteurs qui fonctionnent mal, de signaux chimiques perturbés. En fait, plusieurs zones du cerveau sont concernées et il y a une anomalie de distribution de l’information entre elles. Ce bracelet permet de déterminer à quel type de dépression on se trouve confronté », précise-t-il.»
Si vous allez lire l’article, vous pourrez aussi voir une vidéo de présentation et un dessin humoristique où un homme qui n’a pas l’air en grande forme dit «J’ai essayé le bracelet qui détecte la dépression …» et ajoute «Chaque fois que je regarde les indicateurs, ça me déprime». Je ne sais pas vous, mais pour ma part je pense que l’on assiste peu à peu au triomphe du docteur Knock, celui qui prétendait que tout homme en bonne santé était un malade qui s’ignorait.
En attendant la France devient une vraie championne planétaire des Start up.
C’est l’émission de RTL : <3 Minutes pour comprendre> qui m’a appris  que Xavier Niel, PDG de Free est à l’origine d’un projet qui se passe dans le XIIIème arrondissement de Paris : « la Halle Freyssinet ». On y rénove un ancien hall de la SNCF pour le transformer en un des plus grands incubateurs de start-ups au monde.  34.000 mètres carrés d’espace qui vont accueillir près de 1.000 entreprises
« Cela s’insère dans un écosystème parisien avec plein de start-ups disséminées un peu partout dans Paris qui marchent super bien et font déjà une grande partie de notre succès, explique Xavier Niel. On rajoute des briques supplémentaires à ce succès et donner envie à encore plus de jeunes à créer leur propre entreprise et leur propre job. »
Xavier Niel veut tout simplement créer la « Silicon valley » française. Ce nouvel immeuble se veut le vaisseau amiral de la modernité. 200 millions d’euros ont été investis, dont 90 % proviennent du PDG de Free et les 10 % restants de la Caisse des dépôts. Selon la maire de Paris, Anne Hidalgo, ces coopérations public/privé sont nécessaires pour l’avenir de la capitale. « Arriver à conjuguer le génie la force l’inventivité d’entreprises, d’architectes créateurs du secteur privé avec le public, c’est gagnant-gagnant, affirme-t-elle. Avec trois personnes par start-up, c’est de l’ordre de 3.000 emplois minimum. »
Dans l’enceinte, tout a été fait pour sauvegarder l’esprit du hall de gare. Tout est fait pour créer l’émulation comme l’explique Nancy chargée de projet sur le chantier. « On l’a conçu de façon à privilégier les rencontres et les accidents heureux, les échanges », souligne-t-elle. Pour le moment, les ouvriers sont encore à l’œuvre et laisseront bientôt place aux mille start-ups pour l’inauguration prévue d’ici la fin de l’année.
Ce projet a un site Web : http://1000startups.fr/ où dès la page d’accueil l’ambition est dévoilée : «Bienvenue dans le plus grand incubateur numérique au monde.»
La France sera t’elle sauvée par ses start-up ?