Lundi 4 mai 2015

Lundi 4 mai 2015
«Un hamburger»
Invention allemande
Dans une envolée lyrique sur le modernisme américain j’ai attribué aux Etats-Uniens l’invention du hamburger.
Mais mon ami, mon complice de toujours : Albert m’a immédiatement interpellé pour suggérer l’origine allemande et plus précisément de la ville de Hambourg.
Car on apprend dans Wikipedia que nos voisins allemands aiment appeler leurs spécialités culinaires par la ville d’origine :
« Un hamburger, parfois hambourgeois (au Canada francophone) ou par aphérèse burger, est un sandwich d’origine allemande, composé de deux pains de forme ronde (bun) garnis de viande hachée (souvent du bœuf) et généralement de crudités — salade, tomate, oignon, cornichon (pickles) —, de fromage et de sauce. C’est un plat typique de la restauration rapide, emblématique de la cuisine américaine.
Hamburger fait référence à la ville de Hambourg, en Allemagne. Il n’existe aucun rapport entre le hamburger et le jambon (ham, en anglais), puisque le nom de la ville de Hambourg a une étymologie différente. Il est courant en Allemagne de nommer les spécialités culinaires selon leur ville d’origine. Le Berliner (beignet fourré de confiture) et le Frankfurter (hot-dog), respectivement originaires de Berlin et Francfort-sur-le-Main, en sont deux autres exemples. Le Bremer, du nom de l’autre grand port allemand Brême, désigne généralement un Fishburger.
La recette a probablement été importée sur le sol américain par des immigrés allemands vers le milieu du XIXe siècle. Il s’agissait à l’origine d’un steak servi avec un accompagnement de sauces.»
Après des mots du jour lourds sur le génocide arménien, les morts de méditerranée et la surveillance généralisée qui nous fait tomber dans la réalité de big brother, je vous propose quelques mots plus légers qui sont rapide à lire.
Maintenant si vous voulez une vraie prise de tête non morale mais intellectuelle,  je vous invite à lire la définition linguistique d’«aphérèse.». Je pense que le cerveau qui a produit ce développement a du se sentir bien allégé après s’être déchargé du poids de cette connaissance.