Lundi 20 juin 2022

«Pause »
Un jour sans mot du jour nouveau

Pour pleinement me concentrer sur la soirée électorale du second tour des élections législatives je me suis mis en pause.

Pour accompagner ces pauses je mets la photo d’un chat.

J’ai trouvé cette photo d’un chat qui s’est invité dans un bureau de vote !

<Mot du jour sans numéro>

Vendredi 3 juin 2022

«Pause »
Un jour sans mot du jour nouveau

Comme je l’avais annoncé lundi, quand je ne parviens pas à écrire un mot du jour nouveau, je fais une pause.

Pour accompagner ces pauses je mets la photo d’un chat.

J’ai trouvé cette photo publiée en mars par un journal suisse <Le Matin>. D’après l’article cette homme a perdu toute sa famille dans les bombardements russes, il ne lui restait que ce chat.

Le 1er juin, Le Monde a mis en ligne une vidéo montrant, grâce à diverses sources, la destruction de Marioupol et les bombardements des civils que nient les russes : <Comment le siège de Marioupol a entraîné de lourdes pertes civiles>

Il y a quelques jours le Monde a aussi publié cette courte vidéo :<Sievierodonetsk, la nouvelle Marioupol ?>

Ce vendredi 3 juin, est le 100ème jour de la guerre d’agression de la Russie poutinienne contre son petit voisin Ukrainien.

<Mot du jour sans numéro>

Mercredi 23 mars 2022

« Kharkiv »
Le mot du jour est suspendu

Une autre ville martyr d’Ukraine Kharkiv avant : Il y avait une invitation touristique pour s’y rendre : https://planetofhotels.com/guide/fr/ukraine/kharkiv

Je redonne le lien vers ces deux documentaires sur Poutine :

<Poutine, l’irrésistible ascension – ARTE> Documentaire de Vitaly Mansky (Suisse, 2018, 1h35mn)

En 2000, un documentariste russe filme de l’intérieur la première année au pouvoir de Vladimir Poutine. Près de vingt ans plus tard, Vitaly Mansky, désormais exilé, remonte ses archives et en propose une relecture critique.

Pour Vitaly Mansky, tout était là, à portée de main. Il suffisait de décrypter un matériau qui annonçait déjà, en 2000, le futur de la Russie. À travers ses séquences dans l’intimité du pouvoir, ses tête-à-tête avec le nouveau maître du Kremlin et des moments apparemment anodins, c’est tout simplement le basculement dans un régime totalitaire qu’il nous montre. Vladimir Poutine s’y révèle déjà secret et cynique, et semble prêt à tout pour consolider sa mainmise sur le pays, pendant que l’on assiste aussi, en privé, à l’affaiblissement physique de Boris Eltsine. À partir de ses propres images et d’archives publiques ou privées, le documentariste écrit à la première personne un roman politique singulier, dont personne, à l’heure actuelle, ne sait encore comment il se terminera.

<Le mystère Poutine : Un espion devenu président> Documentaire (2016, 1h42mn) réalisé par Christophe Widemann et présenté par Laurent Delahousse.

<Mot du jour sans numéro>

Mardi 22 mars 2022

« Marioupol »
Un jour sans mot du jour nouveau

Étienne Klein a publié une photo de Marioupol avant :

Je pense qu’il n’est pas utile de publier des photos de Marioupol aujourd’hui, on en trouve partout à la télévision, sur le Web, dans les journaux.

Le mot du jour se met en pause pour quelques jours, pour penser à autre chose, pour prendre du recul.

J’avais regardé avec un grand intérêt ces deux documentaires sur Poutine :

<Poutine, l’irrésistible ascension – ARTE> Documentaire de Vitaly Mansky (Suisse, 2018, 1h35mn)

En 2000, un documentariste russe filme de l’intérieur la première année au pouvoir de Vladimir Poutine. Près de vingt ans plus tard, Vitaly Mansky, désormais exilé, remonte ses archives et en propose une relecture critique.

Pour Vitaly Mansky, tout était là, à portée de main. Il suffisait de décrypter un matériau qui annonçait déjà, en 2000, le futur de la Russie. À travers ses séquences dans l’intimité du pouvoir, ses tête-à-tête avec le nouveau maître du Kremlin et des moments apparemment anodins, c’est tout simplement le basculement dans un régime totalitaire qu’il nous montre. Vladimir Poutine s’y révèle déjà secret et cynique, et semble prêt à tout pour consolider sa mainmise sur le pays, pendant que l’on assiste aussi, en privé, à l’affaiblissement physique de Boris Eltsine. À partir de ses propres images et d’archives publiques ou privées, le documentariste écrit à la première personne un roman politique singulier, dont personne, à l’heure actuelle, ne sait encore comment il se terminera.

<Le mystère Poutine : Un espion devenu président> Documentaire (2016, 1h42mn) réalisé par Christophe Widemann et présenté par Laurent Delahousse.

<Mot du jour sans numéro>

Mercredi 9 mars 2022

« Pause »
Un jour sans mot du jour nouveau

Il semblerait que Poutine avait tout annoncé dans un écrit.

Vladimir Poutine a publié un long article, presque un essai (plus de 7000 mots) le 12 juillet 2021 : « Sur l’unité des Russes et des Ukrainiens ». On trouve la traduction en français, vers laquelle je renvoie, sur le site de l’Ambassade de Russie en France.

J’ai trouvé mention de cet article dans l’excellente émission des matins de France Culture : « Comment Poutine entend-il soumettre l’Ukraine ? » .

Guillaume Erner recevait le géopoliticien Gérard Chaliand et le chercheur spécialiste de la Russie et de l’Eurasie à l’IRSEM, Emmanuel Dreyfus :

« Le 12 juillet 2021, le Président russe publiait un article sur l’histoire de l’unité des Russes et des Ukrainiens. D’un côté il livre sa vision de l’histoire et d’un autre il présente ses mensonges cyniques sur le fait que jamais les Russes et les Ukrainiens ne seront ennemis. Emmanuel Dreyfus rappelle que la publication de l’article s’inscrivait déjà dans un contexte de montée des tensions extrêmement palpables aux frontières orientales de l’Ukraine.

Le renforcement militaire russe qui a constitué le prélude de l’intervention actuelle n’est pas si récent car il a commencé en avril dernier. Emmanuel Dreyfus précise que Poutine conclut son article en disant que l’Ukraine est un peuple frère, ce qui peut paraître troublant »

<Wikipedia> a même consacré un article à cette publication dans lequel il est précisé que le texte a été mis en ligne sur le site du gouvernement russe en russe, en anglais et en ukrainien et que c’est la première fois qu’un document en ukrainien apparaît sur le site du président russe

Donc si vous voulez lire Poutine dans le texte, c’est <Ici>

<Mot du jour sans numéro>

Vendredi 17 décembre 2021

« Pause (Saint-Saëns) »
Un jour sans mot du jour nouveau

Dans la vie, il faut faire des choix. Et le soir du 16 décembre, j’ai choisi d’écouter de la musique de Camille Saint-Saëns. J’ai écoute tout l’opéra Samson et Dalila, dans la merveilleuse version de George Prêtre puis l’intégrale des symphonies dans la version de Martinon.

Et je ne peux pas écouter de la musique et écrire en même temps. Dès lors, écrire sur le sujet des relations compliquées entre Saint-Saëns et les compositeurs qui se sont imposés dans le début du XXème siècle, se réalisera plus tard.

En attendant, voici le <3ème concerto de violon> de ce compositeur génial interprété par Joshua Bell.

Comme ce chat fasciné par la beauté d’un violon, j’ai été conquis dès la première écoute de ce concerto, particulièrement le deuxième mouvement qui est divin.

<Mot du jour sans numéro>

Mardi 7 décembre 2021

« Pause (Mozart) »
Un jour sans mot du jour nouveau

Dimanche nous étions déjà allé à l’Auditorium de Lyon

Lundi nous y sommes retournés pour écouter Jordi Savall avec son orchestre et son chœur jouer le « Requiem de Mozart ».

A la fin du concert Jordi Savall a bissé le Lacrimosa après avoir rappelé que Mozart est mort pauvre le 5 décembre 1791, il y a 230 ans.

« Res Musica » a consacré un article à cet anniversaire le 5 décembre 2021 : <La mort choquante et dédaignée de Mozart >

J’en tire un extrait :

« Son état s’aggrave et l’on fait appel à un autre médecin, le 28 novembre, qui pense que l’on ne peut plus rien faire et que le musicien est condamné à très court terme. Le patient reste encore clairvoyant et se désespère d’être obligé de quitter les siens et sa musique. Dans un surcroit de volonté, le 3 décembre, il met sur pied une répétition du Requiem dans sa chambre en présence de quelques fidèles.
Il assure la partie d’alto puis, ému, s’effondre en larmes, certain qu’il ne pourra pas mettre un point final à son œuvre. À ceux qui tentaient de le réconforter Wolfgang Amadeus Mozart s’exprima ainsi : « J’ai déjà le goût de la mort dans la bouche. Je sens la mort. »

On fait quérir un prêtre mais, en vain, car aucun serviteur de Dieu ne se déplace. Ne lui reproche-t-on pas de la sorte son travail d’artiste et son adhésion à la franc-maçonnerie ? Peu après, la situation devient dramatique, les maux de tête s’intensifient et il perd connaissance. Les dernières minutes diversement décrites conduisent au décès du patient qui s’éteint le 5 décembre 1791 vers une heure du matin. […]

Mozart n’a jamais connu l’opulence matérielle. Il meurt pauvre. Cette situation implique un enterrement simple. Très simple.
À ce titre, la dépouille mortelle est suivie par une poignée de proches.
On la met dans une fausse commune du cimetière de Saint-Marx. Pas même une croix !

Ceux qui auraient pu rendre l’enterrement plus digne se défilent et recommandent une dépense minimale.
En conséquence l’on se contente d’un bref service religieux, sans messe et sans musique, dans une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Étienne.

Cette mort survenue dans une indifférence troublante contraste intensément avec la reconnaissance posthume de son génie universel fêté par l’ensemble du monde. »

Et voici le Lacrimosa du Requiem de Mozart interprété par <Claudio Abbado au Festival de Lucerne>

J’ai aussi trouvé cette version minimaliste : un instrument pour chaque voix d’orchestre et une chanteuse et un chanteur par voix de chœur. <Ensemble Contraste>. C’est dépouillé et poignant.

Et encore plus dépouillé, le Lacrimosa arrangé pour quatuor à cordes par le <Quatuor Debussy>

<Mot du jour sans numéro>

Lundi 6 décembre 2021

« Pause (Grigory Sokolov) »
Un jour sans mot du jour nouveau

Dimanche et lundi Annie et moi sommes allés et allons au concert.

Dans ces conditions, difficile d’écrire un mot du jour.

Dimanche, nous sommes allés écouter à l’Auditorium de Lyon, le remarquable pianiste Grigory Sokolov.

J’avais écrit un mot du jour il y a presque exactement 3 ans suite à un concert de Sokolov le : <3 décembre 2018>

Cette fois il a joué 6 bis.

Par exemple <La Mazurka opus 68 N°2 de Chopin>

Et < Intermezzo op 118 no 3 de Brahms>

Et aussi <Ce choral de Bach>

<Mot du jour sans numéro>

Jeudi 25 novembre 2021

« Pause (il n’y a pas qu’une bonne façon de réfléchir) »
Un jour sans mot du jour nouveau

Annie, après la lecture du mot du jour d’hier, m’a rappelé un mot ancien : il avait été publié en 2013 et portait le numéro 202. Je trouve pertinent de le rappeler aujourd’hui.

Je vais résumer cette histoire et renvoyer vers le mot du jour original, en fin d’article.

Un jour Ernest Rutherford, prix Nobel de chimie en 1908, reçut la visite d’un de ses confrères accompagné d’un de ses étudiants ; Ils voulaient faire appel à lui pour un arbitrage entre eux.

En effet, l’étudiant avait donné une réponse à une question du professeur qui lui avait donné 0, alors que l’étudiant prétendait mériter 20.

Le problème posé était le suivant : «Vous disposez d’un baromètre et vous devez mesurer la hauteur d’un immeuble, comment procédez-vous ? »

La réponse attendue était : «A l’aide du baromètre, je mesure la pression atmosphérique en haut de l’immeuble, puis je mesure la pression au niveau du sol. Puis avec un savant calcul je détermine la hauteur de l’immeuble en fonction de la différence de pression.»

L’étudiant avait répondu :

«J’attache le baromètre à une grande corde. Je monte sur le toit de l’immeuble et je laisse descendre le baromètre à l’aide de la corde jusqu’au sol. Arrivé au sol je fais une marque sur la corde puis je remonte la corde et je mesure du baromètre jusqu’à la marque, c’est la hauteur de l’immeuble.»

Le professeur a donné 0, parce qu’il prétendait que ce n’était pas une méthode scientifique. Ce que contestait l’étudiant qui rappelait qu’en outre il trouvait bien le résultat souhaité et qu’il avait utilisé le baromètre, la corde seule ne suffisant pas !

L’impétrant  sur une invitation de Rutherford de donner une autre solution, en proposa 10 nouvelles, mais jamais la réponse attendue. Par exemple ces trois solutions :

1) On monte sur l’immeuble, on lâche le baromètre. On chronomètre la durée de la chute, on en déduit la longueur de la chute qui est la hauteur de l’immeuble.

2) On place le baromètre verticalement dehors quand il y a du soleil. On mesure la hauteur du baromètre, la longueur de son ombre et la longueur de l’ombre de l’immeuble. Et avec un simple calcul de proportion, on détermine la hauteur de l’immeuble.

3) Et celle qui est la plus rapide : on frappe à la porte du gardien de l’immeuble et on lui dit : «Monsieur, si vous me donnez la hauteur de votre immeuble je vous donne ce baromètre»

Interloqué, Rutherford demanda alors à l’étudiant : «Mais dites-moi, connaissez-vous la réponse attendue par votre professeur ? »

L’étudiant répondit qu’il la connaissait bien sûr, mais qu’il en avez assez de l’université et de ses professeurs qui prétendait qu’il n’y avait qu’une bonne façon de réfléchir.

Cet étudiant s’appelait Niels Bohr, génie scientifique qui fut lauréat du prix Nobel de physique de 1922.

Le mot du jour original était celui du <5 décembre 2013>


<Mot du jour sans numéro>