Je suis né la même année que la Vème République, en Lorraine, dans la ville de Forbach.
Dès mon plus jeune âge, j’ai été baigné par la musique classique, mon père était professeur de violon et mon frère ainé étudiait le violon au conservatoire supérieur de musique de Paris, il deviendra musicien professionnel. J’ai moi-même tenté de commencer l’étude du violoncelle avant de me résoudre à n’être que mélomane.
Très rapidement je me suis intéressé aussi à la Politique, à l’Histoire et à d’autres choses qui touchent à l’intelligence et à la réflexion.
J’ai poursuivi des études diverses, d’abord des études de mathématiques dans les classes de math sup et math spe du Lycée Kléber de Strasbourg qui se sont achevées par un échec. Par la suite j’ai entrepris des études de droit Public à la Faculté de Metz.
Ces études m’ont amené à entrer dans la fonction publique en tant que fonctionnaire des impôts que je suis toujours. D’abord dans l’administration centrale à Bercy puis depuis 2002 à Lyon.
En 2003, j’ai entrepris des études d’Histoire que j’ai du interrompre pendant l’année de Masters, le travail et la vie familiale ne permettant pas de trouver le temps nécessaire pour poursuivre ce type d’étude.
En 2003, j’ai également adhéré au Parti Socialiste, Après le désastre de 2002. J’ai payé ma cotisation jusqu’en 2015. Depuis j’ai du mal à m’intéresser à ce qui touche ce parti et je me suis éloigné de cette manière de participer à la vie politique.
En 2012, suite à un défi proposé par une collègue de travail j’ai commencé à rédiger un mot du jour que j’envoyais par courriel à quelques collègues, les jours ouvrés de la semaine et en dehors des périodes de congé.
Peu à peu des amis et des membres de la famille ont élargi le cercle des destinataires. Le propos s’est élargi aussi et au lieu de trouver de simples pensées dont il était souvent périlleux de prétendre l’exactitude de la source, cet exercice quotidien s’est approfondi vers des réflexions plus actuelles où je partageais des lectures, des émissions de radio que j’écoutais ou des articles et conférences trouvées sur le Web, et aussi des réflexions ou mon expérience personnelle.
C’est en approchant des 900 mots du jour et d’un nombre de destinataires qui dépasse la centaine que j’ai pensé utile et pertinent d’en faire un partage plus simple et plus élargi encore en profitant des grandes compétences de mon fils Alexis pour créer ce blog et pour y injecter la totalité des mots déjà écrits et d’y inclure au fur à mesure les nouveaux mots écrits quotidiennement.
Souvent au fil de ces mots vous lirez le prénom d’Annie qui est ma douce compagne depuis près de 30 ans. Ensemble nous avons eu le bonheur d’avoir deux enfants merveilleux Alexis et Natacha.
En 2011, la vie m’a offert un «cadeau mal emballé» comme le nomme Marine de Nicola. Il en est peu question mais quelquefois le sujet affleure. Ce cadeau m’a donné une autre notion du temps et de la distinction de ce qui est futile et de ce qui compte vraiment.
Je n’ai pas enlevé les premiers mots du jour qui ont été écrits dans le contexte particulier du milieu professionnel et qui peuvent dès lors apparaître un peu abscons pour celles et ceux qui ne sont pas “initiés”. Par ailleurs quelques uns de ces mots frôlent la futilité évoquée ci-avant. Mais j’ai souhaité les laisser pour montrer comment cette aventure qui date déjà de 5 ans, a commencé. En outre, il ne s’agit que des tous premiers.
Au long des mois et années, ces mots sont devenus souvent plus longs. Beaucoup des contenus sont des citations d’auteurs que je commente plus ou moins longuement. Mais d’autres sont uniquement de ma plume ou de mon clavier pour être plus exact.
Par exemple ce premier message que j’ai écrit après l’attentat contre Charlie Hebdo « Le rire libère de la peur du diable, […]». Vous trouverez aussi mon analyse de la 5ème République : «La cinquième République !».
Je ne m’interdis aucun domaine de prospection intellectuelle. Je fuis, autant que possible, la polémique même si sur certains points je professe des opinions très affirmées, mais je préfère la nuance à l’affirmation péremptoire. En revanche j’aime lire et approfondir des éclairages différents, voire contradictoires sur les mêmes sujets, particulièrement les sujets économiques ou politiques.
Savoir quand cette aventure, écrire un mot tous les jours, se terminera, je ne le sais pas.
Certainement pas bientôt, sinon ouvrir ce blog n’aurait pas de sens.
Si une telle démarche peut attirer votre intérêt et votre bienveillance, vous êtes les bienvenus sur ce blog.
Mardi, 6 juin 2017
