Mardi 17 décembre 2019

« Anis Bredele »
Gâteaux de noël alsaciens n°1

Les gâteaux à l’anis constituent des souvenirs d’enfance. Ma mère en faisait de très bons et mon objectif a toujours été de pouvoir approcher cette perfection.

Au départ c’est simple il y a 4 ingrédients :

  1. 600 g de farine blanche
  2. 500g de sucre fin
  3. 6 œufs donc en traduction 300 g d’œufs (6 x 50g)
  4. 4 cuillères à soupe bombées de grain d’anis.

Sur ce point la recette officielle dit 4 cuillères à café.

Mais cette mesure n’est que pour celles et ceux qui détestent l’anis.

On peut se poser la question légitime dans ce cas s’il est judicieux de vouloir faire des gâteaux à l’anis.

Mais dans ma conception, même 4 cuillères à soupe correspondent à des personnes qui n’aiment pas trop l’anis.*

Moi j’en mets au moins 6 et 7 les années euphoriques…

Cela étant, la première étape est de peser les œufs.

On prend 6 œufs et on s’attend qu’ils pèsent 300 g.

Cette année ils pesaient 308 g. C’est un peu supérieur à 300g.

A ce niveau, vous pourriez ne pas changer les mesures de farine et de sucre.

Mais dans ma rigueur germanique et alsacienne, je tiens compte du dépassement et je paramètre donc la recette selon une belle règle de trois.

Mon professeur de mathématiques supérieures au Lycée Kléber de Strasbourg disait : « si vous savez faire une règle de trois, vous savez faire des mathématiques »

L’application de la règle de trois dans ce cas pour la farine, donne 616 g.

On agit de même pour le sucre et on obtient 513 g.

Puis on mélange les œufs et le sucre et on les bat.

La recette dit au moins 20 minutes.

Pour ma part, cela dure plutôt 30 minutes.

Ma façon de faire est de commencer à petite vitesse.

Puis d’augmenter la vitesse.

Puis je reviens à une vitesse plus modérée pour empêcher l’appareil de trop chauffer.

La pâte doit être épaisse et bien claire.

On mélange alors la farine avec le nombre de cuillères d’anis qui vous va bien, selon votre affinité avec cette épice. A ce stade, il faut changer le fouet du robot ménager. Il est, en effet, nécessaire de disposer d’un fouet capable de mélanger une pâte lourde à base de farine.

On peut alors ajouter, peu à peu, l’anis et la farine,



Cette opération est aussi assez longue.

Il faut obtenir une pâte homogène et qui s’étire en ruban.

Avec mon appareil, cette année, cela a duré 20 minutes.

Cette pâte n’est pas facile à étaler.

Il faut faire des petits tas sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Après plusieurs tentatives diverses et variées, il nous semble à Annie et moi que le plus opérant est d’utiliser deux cuillères à café pour arriver à ce résultat.

Hier j’ai écrit, qu’il faut savoir prendre son temps.

C’est particulièrement vrai pour les gâteaux à l’anis

Il faut donc laisser reposer 24 heures dans un endroit tiède dit la recette..

Nous on laisse reposer à température ambiante. Il ne faut malgré tout qu’il ne fasse pas trop chaud dans votre appartement.

La solution rapide de faire reposer 12 heures est possible.

C’est moins bon, mais possible.

Si vous voulez faire reposer moins de 12 heures, je vous conseille de faire un autre gâteau.

Une fois que l’heure est arrivée, il faut les mettre dans le four.

Notre four dispose de 5 niveaux, je mets la plaque au 2ème niveau en commençant par le bas, autrement dit c’est en dessous du milieu.

Dans un four plus petit vous les mettez au milieu.

La température c’est 160°, le temps c’est 11 ou 12 minutes.

Souvent la première plaque c’est 12 minutes puis la suivante 11 minutes.

Cela doit dépendre du four.

L’objectif c’est que la pâte reste blanche, aucune tâche colorée n’est tolérée.

Il faut évidemment qu’il y ait un pied qui fait que cela ressemble un peu à un champignon

Le pied qui a reposé sur la plaque doit lui être un peu coloré.

Et voici le résultat :


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Une réflexion au sujet de « Mardi 17 décembre 2019 »

  • 17 décembre 2019 à 10 h 09 min
    Permalink

    Alain, je suis comme toi, je ne plaisante jamais avec les proportions en pâtisserie ! Recette alléchante mais il faut de la place pour faire reposer tout ça à température ambiante (c’est pour cette raison que ne fais plus de pâtes de fruit, à mon grand regret) !

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