Mardi 27/05/2014

Mardi 27/05/2014
« Si, d’aventure, à l’occasion de cette vérification démocratique, une crise profonde se produisait ou des élections législatives intervenaient, contredisant l’élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence.»
François Hollande
C’est un petit extrait <de Devoirs de vérité> un livre d’entretien de François Hollande avec Edwy Plenel en 2006, alors directeur de la rédaction du Monde.
François Hollande disait alors :
« Je ne crois plus à la possibilité de venir au pouvoir sur un programme pour 5 ans dont il n’y aurait rien à changer au cours de la mandature. Je pense qu’il y a forcément un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. Le devoir de vérité, c’est d’être capable de dire : « Nous revenons devant la majorité, peut-être même devant le corps électoral afin de retrouver un rapport de confiance ».
Et il ajoutait :
« Si, d’aventure, à l’occasion de cette vérification démocratique, une crise profonde se produisait ou des élections législatives intervenaient, contredisant l’élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence. Le quinquennat est un exercice de cohérence. La cohabitation a sa part dans la désaffection civique; elle n’a plus de raison d’être ».
Edwy Plenel répliquait alors «Vous faites le pari que, demain, un président de gauche saura renoncer au pouvoir avant terme en cas de crise de confiance avec le pays. Reconnaissez que c’est une garantie démocratique bien fragile!»