Jeudi 13 juin 2019

« Retour sur la grande guerre »
Publication de la page consacrée à la série

A partir du 9 novembre, j’entrepris ce qui est pour l’instant la plus longue série de mots du jour sur un thème : 16 articles.

Le centième anniversaire de l’armistice fut pour moi l’occasion de réinterroger ce que je savais sur ce sujet d’Histoire et comme toujours apprendre beaucoup.

Pendant nos cours d’Histoire, on nous a beaucoup parlé des batailles, de la guerre des tranchées, des taxis de la marne, du courage des soldats et aussi des monuments aux morts qui s’érigèrent sur toutes les places des villages de France.

Mais je ne me souviens pas qu’on nous ait parlé de :

  • l’existence du camp de concentration de Crest et d’autres camps pendant la première guerre mondiale ;
  • l’existence de la commission King Crane sur le moyen Orient
  • L’invention par le norvégien Fridtjof Nansen  du « passeport » pour les apatrides qui porte son nom : « passeport Nansen »
  • Du souhait du japonais Saionji Kinmochi:d’inscrire l’ égalité des races dans la charte du SDN et le refus des européens de le faire

Et je découvris l’extraordinaire, bouleversant poème de René Beziau, brancardier à Verdun, oncle de notre amie Marianne :

  Quel est ce pauvre inconnu?

O toi qui fus meurtri sur la glèbe entrouverte
Où la fureur humaine a consommé ta perte,
Mort, quel est ton passé ? Quel était ton pays ?

Es-tu le montagnard qui paissait ses brebis ?
Le coron de la mine abritait il ta tête ?
Es-tu le doux pêcheur qui bravait la tempête,
Ou l’humble laboureur suivant dans le sillon
Le pas lent de bœufs lourds qu’éveille l’aiguillon?
Es-tu le grand savant pâli sur son grimoire
Et rêvant d’imposer au monde sa mémoire,
Ou l’artiste charmant, l’aimable Cyrano
Que chacun à l’envie fêtait d’un long bravo?
Es-tu l’heureux époux, l’incomparable père,
L’artisan, l’ouvrier combattant la misère?
Ou bien l’amant timide au regard langoureux.
Le Don Juan vainqueur ou l’obscur amoureux ?
Qu’importe!…
Maintenant, appuyé sur ma pelle,

Je songe à te remettre au néant qui t’appelle.
Et j’admire comment une étrange splendeur
Vint mêler sur ton front le sublime à l’horreur…

Ce n’est qu’un extrait.

La page consacrée à ce thème se trouve derrière ce lien : < La grande guerre s’est terminée il y a cent ans>

<Mot sans numéro>

 

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