Vendredi 11 décembre 2015

Vendredi 11 décembre 2015
«Dîtes aux gens que vous aimez, que vous les aimez.»
La famille de Yannick Minvielle une des victimes du bataclan
Il n’est pas possible et pas très raisonnable d’avoir tous les jours un mot de la consistance intellectuelle de celui consacré au discours de Helmut Schmidt en décembre 2011.
Celui d’aujourd’hui à une consistance moindre en intellect, mais il est tout aussi profond pour ce qui est essentiel et donne goût à notre vie terrestre.
C’est la revue de presse de Frédéric Pommier du 5 décembre qui a cité Libération qui m’a poussé à écrire ce mot :
«Dans LIBERATION, vous lirez les remerciements de la famille de Yannick Minvielle. Il allait avoir 40 ans, et il compte parmi les victimes de la tuerie au Bataclan. Et ce sont donc ses proches qui ont rédigé quelques lignes publiées dans le journal… Ses parents, sa sœur, son frère, son petit prince de fils…
« Merci, le mot est bien faible, écrivent-ils, pour vous exprimer toute la chaleur, la douceur que vous nous avez apportées pour accompagner Yannick. Malgré les centaines, voire le millier et plus, de marques de sympathie, par votre présence, votre pensée, vos messages, vos fleurs, soyez assurés que nous avons tout vu, lu, entendu et retenu. Nous regrettons sincèrement de ne pouvoir répondre à chacun. Mais si Yannick vous a apporté du bonheur, redistribuez-l : il vous a aimé. Partagez largement cet amour et surtout, c’est important : “Dîtes aux gens que vous aimez, que vous les aimez.” »
Frédéric Pommier a fini son émission en faisant écouter la chanson chantée par la famille Chedid : <On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime dans une version live à Bercy>    <Ou ici une version enregistrée en studio>
Le Monde a décidé de publier un article sur chacune des victimes des attentats de Novembre :
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